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CHAMPS DE FILONS DE LA SAXE
ET DE LA BOHÈME SEPTENTRIONALE.
nombreuses cassures parallèles et perpendiculaires, paraît être orienté à 45° (ce fait est surtout visible à Zinnwald). Enfin quelques rejets à 900 traversent les grahites d'Àltenberg. Granite à grains fins, mica 5° Dans la Granulite. abondant, de texture euritique, foncé, feldspath rougeâtre paraissant en bandes à 5o° dans la granulite. En résumé, les granites de la Saxe paraissent se rapporter à deux types principaux. Granites anciens et syénites à gros grains, porphyroïdes, caractérisés par la direction N. 136° E., et dont l'épanchement, certainement postérieur au dépôt des schistes micacés et argileux, paraît se rapporter à la dernière période du soulèvement de même direction qui a plissé le gneiss, la granulite et les schistes par place. Cassures fréquentes à 155°, à 5o°, à go°, à 18o°. Ces épanchements se soudent quelquefois aux granites
que le gneiss gris se transformait par places en gneiss rouge
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d'origine éruptive, ou franchement métamorphique. Ce dernier est caractérisé minéralogiquement par la présence en certaine abondance d'un feldspath sodique généralement rougeâtre, et par la substitution absolue d'un mica blanc potassique à éclat argentin, au mica noir magnésien qui caractérise le gneiss gris.
Le gneiss rouge qui d'ailleurs passe souvent au blanc jaunâtre, contient 75 à 75 p. 100 de silice, c'est-à-dire 9 p. 100 de plus que le gneiss gris ; son mica peut conte-
nir jusqu'à 5 p. fo° d'eau (*). Il contient souvent de la tourmaline, des pyrites; son aspect le rapproche du granite-
porphyre, et c'est à juste titre qu'on pourrait l'appeler gneiss-granite ou gneiss-porphyre. Entre le gneiss gris et le rouge, trouvent place une foule de roches intermédiaires, qui semblent participer beaucoup plus des propriétés du gneiss éruptif que des gneiss stratifiés.
antérieurs à tous les terrains stratifiés, qui eux-mêmes signaler la se relient intimement au gneiss gris. On peut
Le gneiss rouge se trouve en dykes dans les environs de Freiberg, de Geyer, de Marienberg, et en formations étendues près de Tharandt, de Schmiedeberg, etc.
les taires paraissent les recouvrir, et nous retrouvons sur limites de ces formations des phénomènes analogues à séparation entre les ceux qui caractérisent à Przibram la schistes et le granite. Leptynites à grains fins et porphyres granitoïdes, pauvres en mica, passant volontiers à des roches exception-
plongement avec les roches encaissantes, il passe sans transitions brusques à ces dernières : ainsi il se présente à Ilim-
,présence de ces roches, les plus anciennes de la Saxe, près Ahertham, près Bobritsch et Naundorf ; les gneiss séditnem
nelles (Schorlfels, Topazfels, Berylfels, Greisen, Pegmatites). la direction N. 5o0 E., et leur
Ils seraient caractérisés par épanchement, certainement postérieur aux schistes, paraît de la grase rapporter au soulèvement de même direction Cassures fréquentes à 5o°, à go°. Les nulite et du gneiss. pegmatites se présentent souvent aussi dans les directions E.-O., N.-S. S 2. Du gneiss rouge.
Nous avons indiqué plus haut
Presque toujours en concordance de schistosité et de melfürst (près Brand) en -bandes à 125°, parallèles aux autres gneiss de la contrée ; à Geyer il forme dans le micaschiste des traînées dont la schistosité oscille entre 55 et 550, comme celle de cette dernière roche. Le gneiss rouge contient, englobés dans sa masse, des morceaux à angles aigus des roches encaissantes, gneiss gris, schistes, grauwackes grenues. C'est ainsi qu'on peut avancer que les gneiss de Brauffsdorf (entre la grauwacke et les schistes anciens), et de Mobendorf (entre la grau-
wacke dévonienne, et le3 terrains houillers inférieurs), (") Scheerer.