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SIEBENGEBIRGE ET EIFEL.
SUBSTANCES EXPLOSIBLES.
qu'elles renferment; c'est un excellent moyen pour généraliser l'emploi de ces substances, car, comme on l'a vu plus haut, les propriétés de la poudre doivent être en l'apport avec celles de la roche
à abattre. Juin 187r.
MÉMOIRE SUR LE SIEBENGEBIRGE ET L'EIFEL.
Par N. R. ZEILLER, ingénieur des mines.
Les roches volcaniques du Siebengebirge et de l'Eifel Ont été déjà décrites plus d'une fois par les géologues allemands, principalement par MM. d'OEynhausen et de Dechen. Je n'ai pas la prétention de rien ajouter de nouveau à leurs observations; mais ayant recueilli, mon camarade A. Henry et Moi, dans le voyage de mission que nous avons fait ensemble en 1869, une collection assez complète de ces roches pour l'École des mines, j'ai pensé qu'il ne serait
pas sans intérêt de réunir les quelques notes que nous avions prises sur le terrain ; j'ai eu plus d'une fois recours aux ouvrages de M. de Dechen pour les compléter.> I. - LE SIEBENGEBIRGE.
Le Siebengebirge est un petit groupe de montagnes placé sur la rive droite du Rhin, au bord méridional de la grande plaine qui s'étend depuis Diiren et Bonn jusqu'à Cologne et au-dessous de cette ville. L'élévation en est assez faible et ne dépasse guère 400 à 45b mètres (*) cependant, quand on les voit des environs de Cologne rompant seules la monotonie de la plaine, on est porté à les ju.ger beaucoup plus hautes, et ce n'est qu'en arrivant à leur pied même que l'on reconnaît son erreur. Les mon,,*) Le niveau du Rhin, à Kbnigswinter, est à la cote 117 mètres.