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SIEBENGEBIRGE ET EIFEL.
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SIEBEIVGEBIRGE ET EIFEL.
ses flancs et principalement sur le versant méridional, faisant apparaître la division de toute la masse de ]a montagne en énormes prismes verticaux, qui font ressembler de loin le front de taille des carrières à un immense jeu d'orgues. Le trachyte de la Wolkenburg est, comme je l'indiquerai plus loin, différent de celui du Drachenfels : il se taille mieux et résiste plus énergiquement à la décomposition; aussi est-il fort employé pour les constructions, mais surtout à l'intérieur des habitations. En continuant vers l'est, le chaînon que je considère suit toujours la même direction, qui est à peu près E.-N.-E., jusqu'à un sommet qui porte le nom de Jungfernhardt, et à partir duquel il s'infléchit vers le sud-est, pour prendre la direction N. oo° E., qu'il conserve jusqu'au Lohrberg ; cette montagne est à peu près conique, et présente trois sommets, dont le plus élevé est celui du milieu. Du Lohrberg se détache un très-court chaînon placé un peu au nord du premier et courant parallèlement à lui : le vallon étroit qui les sépare débouche dans la vallée du Mittelbach. Le Lohrberg est en quelque sorte le point central de la grande masse de trachyte des Sept-Montagnes; il est le plus 'élevé de tous les sommets formés par cette roche; aussi appartient-il, ainsi que l' 0E1berg et la Lôwenburg, à la ligne de partage des eaux entre le Rhin et le Pleissbach, affluent de la Sieg ; c'est à ses pieds
une bande étroite de terrain tertiaire au Quegstein , puis le dépôt diluvien connu sous le nom de loess, et en dernier lieu les alluvions formées par le fleuve lui-même.
que prend naissance le ruisseau du Mittelbach, que j'ai
est à 260 mètres d'altitude environ et où passe une fort
déjà cité. Ses eaux coulent dans une vallée assez resserrée d'abord entre deux lignes de sommets trachytiques et s'élargissant ensuite jusqu'au Rhin : le lit du ruisseau est creusé dans le tuf ou conglomérat trachytique, qui atteint sur la rive gauche une assez grande puissance et forme une série de croupes basses appuyées sur le chaînon principal, entre lesquelles courent plusieurs ruisseaux de peu d'importance. Un cône trachytique parfaitement régulier vient percer cette masse, c'est le Hirschberg, situé au N.-0. de la Wolkenburg. Avant de se jeter dans le Rhin, le Mittelbach traverse
La rive droite du ruisseau est formée par le second des trois chaînons que j'ai indiqués, mais celui-ci est moins régulier que le précédent, et une profonde dépression le sépare presque en deux vers son milieu. L'OElberg forme l'extrémité de la partie c.'fientale; c'est le sommet le plus élevé
de tout le massif. Sa base est formée de trachyte, recouvert au nord par les tufs ou conglomérats trachytiques. La partie supérieure de la montagne est un cône de basalte coupé au sud par un escarpement vertical qui lui donne cette forme caractéristique qu'on a souvent comparée à la crête d'un casque. Vers le nord, l'OElberg s'étend en pente douce, séparant le Pleissbach du Lutterhach, son affluent. Le chaînon trachytique qui part de l'OElberg s'avance sur la rive droite du Mittelbach jusqu'à la Grande-Rosenau, pour se replier là vers le nord et se terminer par une montagne
assez basse, le Stenzelberg (288 mètres), où se trouvent les carrières les plus importantes des Sept-Montagnes. La rive droite du Mittelbach, dans la partie inférieure du cours de ce ruisseau, est bordée par deux sommets basaltiques, le Nonnenstromberg et le Petersberg. Le premier est séparé de la Grande-Rosenau par un col dont le point le plus élevé belle route conduisant de Kiinigsvvinter à Heisterbacherrott et à l'abbaye d'Heisterbach. Le Nonnenstromberg est une
crête allongée s'abaissant, au nord et au sud, par des pentes rapides. Un col peu profond le sépare du Peters-, berg, cône basaltique régulier, à la base duquel on trouve, au sud, les tufs trachytiques et un lambeau de trachyte, et au nord, une assez grande étendue de couches tertiaires descendant vers l'Altebach par une pente douce et uniforme, interrompue seulement par le piton boisé du Falkenberg (225 mètres). TOME XIX, 1871.
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