Annales des Mines (1871, série 6, volume 19) [Image 43]

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stEnENGEBIRGE- ET WEL.

SIEBENC-;-EBIRGE ET EIFEL.

Le chaînon principal, dont j'ai parlé d'abord, présente vers le sud des pentes rapides, au pied desquelles coule le Rhôndorferbach, dans une vallée, étroite, bordée sur l'autre rive par le troisième chaînon, dont le point extrême est le sommet de la Lôwenburg ; cette montagne est constituée par une roche particulière, la dolérite, qui a percé le traChyte, et formé au-dessus de lui un cône régulier, couronné au sommet par de grands escarpements rocheux sur lesquels on voit encore les ruines d'un vieux château. De la Ltiwenjusqu'au sommet burg, le chaînon se diù,..e vers du Bockeroth, au pied duquel sont ouvertes les intéressantes carrières de Küldsbrunnen. Là il s'infléchit -brus-

généralement recouvertes par des formations plus récentes et ne se montrent que sur in petit nombre de points : à la vallée de Rhônclorf, sur le versant nord-ouest du Drachenfels, et le long du Rhin, derrière le village d'Oberdollendorf. Leur direction varie entre N. 470E. et N. 700E., soit en moyenne N. 590 E. ; elle coïncide donc exactement avec celle du système du Hunclsrtick. Les éruptions trachytiques et basaltiques ne semblent pas avoir eu d'influence sur la

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quement pour prendre l'orientation N. 150° 0., presque parallèle à celle du chaînon principal. Il se termine au Breiberg (524 mètres), dont la crête trachytique sort des schistes qui forment la base de la montagne, et dans lesquels le ruisseau de Rhôndorf s'est creusé un lit très-profond dans toute la partie inférieure de son cours. Tous les sommets des Sept-Montagnes sont couverts ,de bois, qui rendent souvent fort difficile l'étude géologique du sol. Il est à remarquer que, malgré la fOrte proportion de silice que renferme, le trachyte, les végétaux qui croissent sur cette roche ne sont pas exclusivement ceux des sols siliceux ; il s'y mêle, et surtout sur les trachytes peu chargés d'orthose, comme à la Wolkenburg et au Stenzelberg, plusieurs espèces «arbres des forêts à sol calcaire, notamment les cornouillers et l'érable champêtre ; cela tient sans

position des couches dévoniennes, car aux environs des points où elles se sont fait jour, on ne trouve aucune irrégularité dans la stratification de ces couches, non plus que dans la direction des feuillets schisteux, restée parallèle, à celle qu'on observe au sud, dans une région où rien n'est venu modifier leur allure primitive. Fossiles. Les schistes sont excessivement pauvres en fossiles et il est fort difficile d'en trouver: on en a cependant recueilli quelques-uns au pied du versant nord-ouest du Drachenfels, dans un banc de grauwacke ; ce sont les Spirifer speciosus S,.hlot.--Leptxua, semiradiata Sow.-Lep-

txtia dilatata Ilômer. Dans une autre localité, au sud du

doute à ce que ces roches ne contiennent qu'une faible

Siebengebirge', près du village de Menzenberg, on a trouvé en outre diverses térébratules, des spirifer, un cyathocrinus et plusieurs Orthis (O. Sedgtvigii, O. Murchisoni, O. strigosa, etc.) (*). Ces diverses .espèces suffisent pour établir l'identité des couches anciennes des Sept-Montagnes avec celles des environs d'Ems et de Coblentz, et les faire ranger à la base du terrain dévonien. Des failles nombreuses ont disloqué Failles et fiions.

quantité de silice libre.

ces couches: 'nous en avons observé plusieurs sur la rive

SCHISTES ET GRAUWACKES. La formation la plus ancienne

que l'on rencontre dans le Siebengebirge se compose de couches plissées formées de schistes avec quelques bancs de grauwacke ; au sud, elles apparaissent sur une étendue fort considérable ; mais dans les Sept-Montagnes, elles sont

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gauche de la vallée de Rhôtillorf; elles étaient sensiblement parallèles comme direction, et orientées à peu près N. L'Io° à 145°E. ; les rejets qu'elles avaient produits étaient géné()Geoguostischer Führer in (las Siebengebirge, par M. 11. von Dechen. Bunn, 186i.