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SIEBENGEBIRGE ET EIFEL.
SIEBENGEBInGE ET EIFEL.
ralement fort peu étendus. On rencontre aussi quelques
sommets trachytiques du chaînon méridional, et le Man tel, croupe de trachyte placée entre l'abbaye d'Heisterbach et le Stenzelberg, et se reliant peut-être à cette dernière mon-
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filons métallifères, principalement au sud de la Liiwenburg, aux environs de Honnef ; la plupart ont été exploités; mais
aujourd'hui les travaux sont presque abandonnés, et les petites fonderies du Schmelzerthal sont tout à fait en ruines. Ces filons sont tous à gangue de quartz, et renferment les uns de la galène et de la blende, les autres des pyrites de fer et de cuivre. Deux des exploitations ont autrefois présenté ce fait intéressant, qu'on a rencontré des filons de basalte ou de tuf basaltique en contact avec le filon métallifère (*), ce qui semble indiquer nettement une réouverture des anciennes failles. Quant à la direction des
filons, il est à peu près impossible, dans l'état actuel des travaux, d'en faire une étude suffisante pour arriver à des résultats sérieux, et pour reconnaître si ces filons se groupent autour d'une orientation générale, et à quels systèmes de montagnes ils se rattachent. Je ne reviendrai pas sur la position qu'ocTRACHYTE. cupe dans les Sept-Montagnes la grande masse de trachyte, ayant signalé la composition des différents chaînons à mesure que je les décrivais. Je rappellerai seulement que cette
roche forme une bande continue qui s'étend de l'ouest à l'est, depuis le Drachenfels jusqu'à Ittenbach, au delà du Lohrberg, sur une longueur de près fie 5 kilomètres, et à laquelle se rattachent deux autres petits chaînons, dont l'un s'arrête au Stenzelberg, et dont l'autre forme le bord méridional de la vallée de Rhônclorf. En outre, le trachyte se trouve sur quelques autres points du massif, oh il forme des lambeaux ou des sommets isolés : tels sont le Hirsch-
berg, qui s'élève derrière Kônigswinter, au nord de la Wolkenburg, le Possberg, situé au sud-est de la Lôwenhurg et séparé seulement par cette montagne des autres (*) Geognostischer Führer in das Siebenyebirgei par M. H. von Dechen. Bonn, 186i.
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tagne sous la couche de loess qui les sépare. Je citerai encore les lambeaux qu'on rencontre sur les pentes du Petersberg et du Nonnenstromberg, celui qui se trouve au pied S.-E. du Drachenfels, enclavé dans les schistes, et celui qui apparaît au milieu des tufs .trachytiques, sur la rive droite du Mittelbach, au pied de la Petite-Rosenau. Le trachyte se retrouve encore sur plusieurs points peu éloignés du Siebengebirge, mais n'appartenant plus à ce massif : les plus voisins sont les trois sommets du flemmerich, du Mittelberg, et du Bruder-Kunzberg, qui viennent percer la grauwacke au 'sud-est de la LOwenburg, derrière Honnef. On rencontre encore 'quelques collines trachytiques : à l'est, sur les bords du Pleissbach; à l'ouest, aux environs de Berkum et d'Oberwinter, à 7 ou 8 kilomètres du Drachenfels; et enfin, beaucoup plus loin vers le sud-. ouest, dans l'Eifel, près de Kelberg et de Kôttelbach. Mais je ne dirai rien de ces différents points, qui ne font pas partie du massif des Sept Montagnes. Âge des trachyles. - Il est difficile de fixer l'époque à laquelle les trachytes ont paru au jour, toutes les formations intermédiaires entre le terrain dévonien et le terrain tertiaire faisant absolument défaut dans le Siebengebirge. On peut seulement déterminer le moment où se sont terminées les éruptions trachytiques, et dire que c'est vers le milieu de l'époque miocène. Ce sont les tufs trachy[iques qui fournissent la preuve de ce que j'avance; ils occupent, comme on peut le voir sur la carte ci-jointe, une grande étendue à la base des sommets de trachyte solide, et ils se superposent en divers points, comme je l'indiquerai plus loin, aux couches inférieures, formées de grès et de conglomérats siliceux, de la formation tertiaire, désignée par les géologues allemands sous le nom de terrain de