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SIEBÉNGE8-.111G1 Er EIFEL.
SIEBENGEBIRCE ET EIFEL.
Bien que formant dans les Sept-Montagnes une masse presque continue, le trachyte est loin d'y présenter' un aspect et une composition uniformes : on peut distinguer deux variétés principales, largement représentées l'une et l'autre. La première est à pâte w'néralement claire et renferme de grands cristaux cl'orthose vitreux ou sanidine; dont les dimensions atteignent souvent plusieurs entiinares: elle contient d'ordiComposition des traehytes.
braunkohle. Ils sont, au contraire, recouverts au nord par les étages supérieurs de cette formation. Leur âge est alors fixé avec certitude, et il est permis d'admettre que les trach y tes solides sont à peu près con tem porai ris. Ce second
point est, il est vrai, loin d'être complétement éclairci en plusieurs endroits, les tufs semblent plus récents que les
trachytes; dans d'autres, au contraire, ils paraissent recouverts par eux, et j'ajouterai qu'on connaît quatre ou
naire très-peu d'amphibole.. La seconde, qui ai)r ès les analyses qui én ont été faites, est un peu moins acide, présente une
cinq filons de trachyte solide dans le tuf trachytique. Il est fort probable qu'il y a eu plusieurs éruptions successives de ces roches, et j'indiquerai plus loin les rapports de su-
perposition qu'on peut observer entre les tufs et les trachytes. Mais, dans tous les cas, on ne connaît aucun exemple de trachytes ou de tufs ayant percé les couches supérieures
du terrain de hraunkohle, et l'on doit admettre que l'époque miocène a vu la fin, sinon le commencement des éruptions qui les ont produits. Pour terminer ce qui concerne les rapports des trachytes avec les roches sédimentaires, j'ajouterai qu'ils ont percé les couches dévoniennes on sait, en effet, qu'ils n'ont commencé à paraître qu'après la fin de la période secondaire; et l'on peut trouver ici des preuves directes établissant qu'ils sont postérieurs aux schistes. Je citerai d'abord les plissements des couches, indiquant que les lambeaux de schistes dés Sept-Montagnes se reliaient autrefois sans interruption avec la grande masse de terrains -anciens qui s'étend au sud. Ensuite vient'ce fait, qu'on observe au pied méridional du Drachenfels, de deux masses de trachyte
séparées l'une de l'autre, même en profondeur, par les schiste et les grauwackes. Enfin, j'ajouterai qu'on rencontre fréquemment dans le trachyte des morceaux de schiste empâtés, et à défaut d'autres preuves, celle-ci serait convaincante. Ces morceaux ont tantôt les angles arrondis ou émoussés, tantôt les arêtes parfaitement nettes et vives.
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pâte plus compacte, le plus souvent de couleur foncée, où l'on ne découvre pas à la simple vue de feldspath cristallisé; on y voit en revanche une assez grande quantité d'amphibole hornblende, et même de fort gros cristaux de ce minéral; en outre, la densité de cette variété est un peu plus forte que celle de la précédente (2,74 au lieu de 2,68). C'est le trachyte à grands cristaux de feldspath qui forme le Drachenfels et presque tous les sommets du chaînon principal. La Wolkenburg, le Stenzelberg, la Rosenau et une grande partie du chaînon septentrional sont constitués par, le trachyte syénitique ; il est à remarquer que, presque partout, on passe brusquement d'une variété à l'autre, par exemple des deux côtés de la Wolkenburg: Mais, le plus souvent, les broussailles qui couvrent le sol empêchent de saisir les points de passage; il en est ainsi sur la rive droite du Mittelbach : en partant de l' 0E1berg pour descendre la vallée,. on rencontre d'abord le trachyte à guands cristaux; puis tout d'un coup apparaît le trachyte gris sans orthose, qui cède au bout de quelques pas la place au premier comme s'il formait un filon; mais ici encore on ne peut observer le contact ; le trachyte gris reparaît ensuite plus loin, sur les flancs du Froschberg, où on l'exploite.
Outre celles que je viens de citer, l'on rencontre dans le Siebengebirge deux autres variétés, dont l'une peut à peine