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ACCIDENT PAR ASPHYXIE
DANS LES noutulnEs DE BULLY-GRENAY (PAS-DE-CALAIS). 187
il tombe ainsi directement à l'entrée de la galerie GGG, dans laquelle se rend, en sens inverse, l'air qui a fait le
pérsistait au milieu de l'éboulement et peut-être au delà. Maréchal fils, second maître-porion, envoyé en avant par son père, fait alors déblayer une ancienne cheminée X, recoupée par la galerie GG, afin de jeter des seaux d'eau sur les bois Voisins, du haut de la cheminée. La fumée était épaisse; mais la flamme n'avait pas encore gagné ce point de la galerie. En ce moment, survient M. Deladrière, qui approuve le travail et continue de faire jeter des seaux d'eau, en attendant l'arrivée de la pompe. Il pénètre ensuite dans ladite galerie GG, jusque vers le milieu des buses op; mais, ayant reconnu à l'intensité du courant les progrès de l'incendie, il revient vers les puits hâter le transport de la pompe. Tandis qu'on la retire de la cage pour la placer sur un wagon-truck, M. Deladrière dit au maître-porion Maréchal « qu'il y a trop d'air » et que, pour éteindre au plus vite l'incendie, sans enrayer le poste du matin, il faut faire « cerner l'air » (c'est-à-dire poser un barrage provisoire) sur le trajet des fumées. Maréchal lui fait observer que l'opération est actuellement impraticable et que, d'ailleurs, le courant arrêté, ces fumées vien-
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tour des travaux. Cette galerie reçoit également la cheminée en maçonnerie mno du foyer, qui se détourne aussitôt et se prolonge, suivant la direction op, par une série op de
buses ou tubes en tôle, dont la bouche verse, à quelque distance, dans la circulation générale, les fumées refroidies au contact de l'air ambiant. Un ancien plan incliné HI, servant au retour de l'air et des fumées, les conduit ensuite jusqu'à une bowette abandonnée au niveau de 200 mètres, qui va déboucher dans un compartiment a (fig. 6) du puits d'extraction (petit goyot). Les travaux de la veine Saint-Alexis recoivent l'air par la voie de fond RQ, qui part de la bowette BR, du niveau de 244 mètres, et le ramènent à une ancienne voie de fond de Saint-Constant, au niveau de 200 mètres, en communication avec le compartiment b (fig. 6) des échelles du puits (grand goyot).
Ce petit et ce grand goyot sont, par deux canaux oc et bc, reliés avec une galerie horizontale cd, située à la pro-
fondeur de 18 mètres, à l'extrémité de laquelle agit un ventilateur Fabry. Une porte P, placée sur le courant qui provient du petit yoyot, permet d'intercepter l'appel des fumées. Dans la soirée du 17 novembre. le porion Cazin, pénétrant
dans la galerie de retour d'air GGG (fig. 5), aperçut, au débouché p du tuyau des fumées, des cadres de boisage en feu. Immédiatement au delà, un éboulement q obstruaiten partie ladite galerie GGG. Cazin appelle des ouvriers oc-
cupés dans les environs et forme, avec eux, une chaîne pour jeter des seaux d'eau sur ces cadres embrasés. Il fait demander tme pompe et prévenir le maître-porion Maréchal, ainsi que l'ingénieur de la mine, M. Deladrière. Cazin avait réussi à éteindre le feu des premiers boisages; mais on entendait encore le grondement de l'incendie,. qui
dront incommoder les ouvriers employés à la manoeuvre de la pompe. L'ingénieur, persistant dans son idée, demande
un homme et lui donne l'ordre d'aller fermer la porte P (fig. 6), dans la galerie de 18 mètres, et de faire ralentir la marche du ventilateur, afin de suspendre tout appel dans le petit goyot a servant au retour des fumées. L'ouvrier. obéit, remonte au jour, fait arrêter le ventilateur deux ou
trois minutes, pour pénétrer avec une lampe jusqu'à la porte P, la ferme ; niais, à demi suffoqué par la fumée, il ne
parvient qu'avec effort à gravir les échelles du puits spécial Q, par lequel il était descendu dans la galerie cd.A peine la porte était-elle fermée, que les fumées refluent, par la cheminée X (fig. 5), sur la voie de fond BC de Saint-
Constant, où la pompe venait d'arriver. Hommes et enfants reculent aussitôt et cherchent à gagner le puits par la