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RECHERCHE ET EXPLOITATION DU PÉTROLE
dont aucun n'est éloigné de plus de 25 mètres de la ligne moyenne. Une rigole en bois, disposée suivant cette ligne moyenne, conduit le pétrole dans un réservoir situé à l'extrémité occidentale du champ d'exploitation. La des puits est de 4o à 5o mètres ; quelques-uns profonde-moyenne atteignent loo mètres ; mais on n'a pas encore été au delà. La profondeur des puits augmente généralement quand on se dirige vers lé sud-est, mais sans que l'on puisse définir une loi régulière de cet accroissement. Fonçage des puits. - Le mode de fonçage des puits est des plus simples. On foliée à partir du jour un puits de section carrée, d'environ u mètres de côté, et l'on continue ainsi tant que l'on est dans des couches marneuses ou dans des grès friables faciles à travailler. L'installation très-simple
se compose d'un treuil installé au-dessus du puits, muni d'un frein grossier ; à l'aide de ce treuil on extrait au jour
les déblais dans un seau qui sert aussi à descendre ou remonter l'ouvrier ; le puits est garni en toute sa hauteur d'un cuvelage continu au moyen de cadres jointifs, formés de rondins fendus par la moitié et assemblés à leurs extrémités.
EN GALICIE.
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à Bohrlca en 1864 a permis d'approfondir tous les puits entrepris avant cette époque.
L'installation du sondage n'a rien d'intéressant, et est très-imparfaite. Les tiges de section carrée sont assemblées à leur extrémité par un pas de vis. Elles sont soulevées par un levier à secteur manoeuvré par quatre hommes ; il n'y a pas d'appareil à chute libre, et les tiges sont solidaires du mouvement du trépan. La manoeuvre des tiges se fait au moyen d'une corde qui passe sur une poulie placée à l'extrémité d'un chevalement très-simple , et qui s'enroule
ensuite sur une grande roue de carrier. On commence le trou de sonde sur o",59 de diamètre, mais on est forcé de changer très-souvent le diamètre des tubes,et l'on arrive très-vite à un diamètre de con. o8 au delà duquel on ne peut plus marcher. La profondeur des sondages est ainsi limitée et rie s'est pas encore élevée au delà de Ibo mètres. II y aurait grand intérêt à perfectionner l'outillage de sondage, de
manière à pouvoir sonder à partir de la surface, dans les argiles plastiques et les grès friables à travers lesquels on
travail se fait à la poudre, même lorsqu'on traverse
n'a pas encore pu sonder; faute de savoir aujourd'hui sonder dans ces couches feuilletées et friables, on est forcé de les
des couches imprégnées de pétrole. Dans ce cas, l'ouvrier travaille sans lumière, on lui envoie de l'air au moyen d'un petit ventilateur à main ; après le coup de mine on ventile fortement pour chasser les fumées qui remplissent le
traverser au moyen de puits que l'on doit abandonner dès que l'on rencontre l'eau. Lorsque le sondage a atteint le pétrole, on toit d'abôrd se dégager par l'orifice du puits une grande quantité de gaz
puits, et l'ouvrier redescend au bout d'un certain inter-
carbonique mélangé de carbures d'hydrogène, puis le pétrole
valle; malgré le danger de cette manière d'opérer en présence des vapeurs explosibles qui se dégagent des
lui-même vient nager à la surface de l'eau qui remplit le puits. On installe alors les pompes et l'on pompe à la main
couches imprégnées de pétrole, il n'arrive qu'un nombre relatiVement restreint d'accidents.
à l'aide d'une petite pompe très-grossière connue en Pologne
Le
A une profondeur variable qui n'est guère que de 25 mètres
dans la partie occidentale du champ d'exploitation, et qui s'élève jusqu'à 5o et 60 mètres dans la partie orientale, on rencontre des grès durs. On arrête alors le fonçage du puits, et l'on continue en sondant au trépan dont l'usage introduit
sous le nom de pompe juive. On puise ainsi d'abord l'eau qui remplit le puits, puis un mélange d'eau et de pétrole en quantité plus ou moins abondante suivant la richesse du puits. On recueille ce mélange dans des tonneaux, où l'huile se sépare de l'eau par différence de densité ; on la décante ensuite et en la dirige vers le réservoir où se réunit