Annales des Mines (1871, série 6, volume 19) [Image 119]

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RECHERCHE ET EXPLOITATION DU PÉTROLE

glomérat quartzeux qui, d'après M. Paul, caractérise la

EN GALICIE. base

de cet étage. Ces grès plongent au N. en D; mais, si l'on s'avance vers le nord, on voit leur inclinaison sur l'horizon augmenter, les couches deviennent verticales, puis se ren-

disposition apparaît très-nettement sur la rive

grés avec l'horizon et dirigés à N. 1000 E. Nous trouvons

droite de la Jasolka, où l'on aperçoit une coupe naturelle dans le prolongement même de la ligne des puits ; elle présente un aspect caractéristique que nous avons cherché à reproduire par un croquis (fig. 4, Pl. Y). On aperçoit très-nettement les lignes de stratification des bancs de grès, alternant avec des marnes feuilletées, appartenant à l'étage supérieur de la formation éocène. Nous ne saurions trop insister dès le début de cette étude sur ces phénomènes de renversement et de fracture des couches, que nous retrouverons à chaque pas dans l'étude des gisements de pétrole, et auxquels sont liés étroitement

aussi des bancs de conglomérat quartzeux à ciment de sable. La vallée B est remplie par des alluvions, et principalement par des couches d'argile plastique et de

tous les phénomènes qui touchent à la répartition du pétrole près de la surface du sol. Il était naturel de chercher à suivre cette ligne de faîte.

marnes. Sur le versant E. on retrouve plongeant aussud, inclinés de 4.5 degrés sur l'horizon, les grès éocènes supérieurs al-

Nous l'avons suivie vers l'est de l'autre côté de la large vallée de la jasolka. Le pays est coupé par des vallées dirigées du sud-ouest au nord-est perpendiculairement à la direction des couches ; en remontant les lits des ruisseaux qui arrosent ces vallées, on suit en quelque sorte la coupe du terrain en observant les couches presque verticales qui

versent en formant une sorte de rebroussement et plongent de nouveau au sud en se rapprochant de l'horizontale. Elles

continuent à plonger au sud dans toute la plaine qui s'étend de Bobrka vers Krosno. Au sud de la ligne des puits, en C, nous retrouvons sur le versant' sud des couches de grès analogues à celles de

D, mais plongeant au sud, faisant un angle de 55 de-

ternant avec des schistes argileux plus ou moins pyriteux. Enfin, au bord même de la Jasolka, nous trouvons une côte éboulée permettant de voir la coupe des terrains, et nous pouvons y reconnaître au-dessous des grès violacés supérieurs, les alternances de grès en bancs plus ou moins puissants avec des marnes bleues ou bigarrées et les argiles plastiques contenant des bancs de silex, qui correspondent aux smilno schiefern de M. Paul. Le fait saillant que cette coupe met en évidence est le redressement des couches qui forment une ligne de faîte correspondant précisément à la ligne des puits ; un peu au

sud de cette crête, les couches se renversent en passant par la verticale, de manière à former une seconde ligne qui correspond alors a un évasement, tandis que la ligne des puits correspond au contraire à une sorte d'ouverture béante, produite par l'écartement des terrains. kiM;Ht',

Cette

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viennent affleurer dans le lit perpendiculairement au de l'eau. Nous avons exploré particulièrement les deux premières vallées situées à l'est de la Jasolka ; la vallée de la Lubatowka, et la vallée d'Ivonicz. La dernieFe nous était tout naturellement signalée par la présence de sources mi-

nérales chargées de naphte, et par des travaux de recherche ayant déjà permis d'y constater la présence du pétrole. 20 VALLÉE DE LA LDBATOWKA.

Si l'on remonte la vallée de la Lubatowka, l'intersection de la vallée avec le prolongement de la ligne des puits de Bobrka est marquée très-nettement dans le lit d'un petit ruis-

seau, qui, coulant d'abord du sud -ouest au nord-est, s'in-