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RECHERCHE ET EXPLOITATION DU PÉTROLE
.1 1 5°, la profondeur des puits diminue ; neus trouvons à 200 mètres des premiers un puits qui rencontre le grès à. pétrole à 4o mètres seulement, et donne un pétrole parfaitement analogue à celui des puits a et b; Ici du reste, comme à Bobrka, nous trouvons de grandes irrégularités dans la profondeur des puits et il serait im-
prudent de chercher à établir une loi. Ainsi, par exemple, près du puits dont nous venons de parler, à a mètre en contre-bas, nous trouvons un puits qui donne I6o litres de pétrole par jour, et qui, à ho mètres de profondeur, n'a pas encore rencontré le grès à pétrole, mais a trouvé le pétrole dans les argiles schisteuses elles-mêmes, Au-dessus de la ligne des puits à pétrole, si nous gravissons la colline, nous trouvons au sommet un espace marécageux, dont le sol est imprégné de matières bitumineuses, et d'où se dégagent des gaz inflammables ; un puits creusé en ce point est abandonné à cause de l'eau qui l'a envahi, mais il a été poussé assez loin pour reconnaître que l'on y
rencontrait les couches de schistes et de grès, non plus plongeant au sud, mais horizontales. De telle sorte que nous
trouverions encore ici la présence du pétrole correspondant à un plissement du sol suivant le diagramme a, fig.5, Pl. V, et dans cette hypothèse, l'alignement remarquable des puits à N. 115° E. sur le versant de la colline, correspondrait à une ligne de fracture due à ce plissement. Notons encore qu'à l'est du, champ d'exploitation descend du haut de la colline un petit ruisseau dont l'eau est très-chargée de matières grasses ; le lit de ce ruisseau est formé de couches schisteuses d'argile bleue, plongeant au sud et perpendiculaires au fil de l'eau ; dans, le prolongement de la ligne des puits, au point où cette ligne rencontre le ruisseau, nous avons constaté qu'en agitant la vase on produit immédiatement un dégagement de gaz inflammables, en même temps que l'on voit se former à la surface de l'eau des filets gras de pétrole.
EN GALICIE.
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50 DLUGIÉ. - PISATIOWCÉ. - PLOWCÉ.
Les excursions à Bobrka, Lubatowka,, Ivonicz et enfin flopianka nous ont permis de traverser en ce point la chaîne
des karpathes entre la plaine de Krosno et la frontière de Hongrie, et nous avons vu qu'en ce point nous trouvions rois lignes de faîte des couches, auxquelles correspondaient les gisements de pétrole de Bobrka, Ivonicz et Ropianka
nous allons maintenant nous transporter à l'est de cette première coupe aux environs de Sanok où nous retrouvons des gisements de pétrole correspondant au prolongement des mêmes lignes de faîte.
Si nous suivons dans la direction de Sanok la ligne N. 1100 E. qui passe par les puits de Bobrka et près de l'église d'Ivonicz nous trouvons d'abord quelques puits aux environs de Milcza qui ont rencontré le pétrole, mais sans prendre encore un grand développement. Nous passons encore près de Dlugié par un point remarquable ; en ce point l'on voit apparaître sur la surface du sol une quantité de places rondes où la végétation s'arrête, et qui sont visibles surtout dans les blés où il se forme de grandes places nues qui font contraste avec la fertilité des ooints voisins; on a creusé en ces endroits et on y a trouvé
- abord les argiles, puis les grès à pétrole, que l'on a traversés, mais qui n'ont jamais donné que quelques litres de
pétrole par jour. Plus loin cette ligne passe près de Nowosielcegniewocz ,
au point où l'on voit filtrer entre des bancs de grès dans le lit d'un ruisseau de la cire blanche riche en paraffine analogue à celle trouvée à Boryslaw.
En poursuivant toujours dans la même direction nous atteignons Pisarowce, où l'on a exploité le pétrole ; l'exploitation y est aujourd'hui abandonnée, mais après avoir rencontré le pétrole en assez grande abondance, et se distin-
guant de celui de Bobrka par une grande richesse en paraffine dont le pétrole de Bobrka et de Ropianka ne conTOME XIX, 1871.
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