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RECHERCHE ET EXPLOITATION DU PÉTROLE
tient que des traces. Enfin cette direction N. 1 1 0° E. nous conduit à,Plowce qui est aujourd'hui le siège d'une exploitation des plus importantes. La disposition des puits à Plowce rappelle celle de Ropianka. Les puits très-resserrés occupent deux lignes parallèles, distantes d'environ 5o mètres et dirigées à N. 118° E., ils s' étendent sur le versant septentrional d'un e colline gazonnée.
C'est la dernière croupe d'une série de contreforts qui se rattachent an sud à la crête rectiligne dirigée du N.-0. au S.-E. parallèlement à la direction générale des plissements et dont le plus haut sommet près de Psunek s'élève de 520 mètres au-dessus du niveau de la mer. Ces puits trèsnombreux sont resserrés sur un très-petit espace divisé entre un grand nombre de propriétaires différents, et cette division en rend l'étude très-difficile. On peut cependant conclure des renseignements souvent contradictoires donnés par ces différents propriétaires dont beaucoup croient avoir
intérêt à cacher les résultats de leur exploitation, et à garder le secret des notions que peut leur fournir l'expérience de la recherche du pétrole, on peut, clisje, conclure que tous ces puits rencontrent le pétrole dans des couches de grès, recouverts directement comme à Bobrka par des argiles talqueuses, au-dessus desquelles s'étagent des alter-
nances de grès et d'argiles et de marnes schisteuses. Ces couches sont dirigées à N. 1 o8° E. et plongent uniformément au N.-E. en faisant un angle avec l'horizon qui varie de 45 à
8o°. Au milieu du champ d'exploitation les couchés sont rejetées par une faille dirigée N. 12° 0., presque verticale avec un léger plongement à l'O., de telle sorte qu'à l'ouest de cette faille les grès à pétrole sont sensiblement abaissés. La ligne des puits ne semble pas rejetée par cette faille. Il faut signaler ici comme à Bobrka et à Ivonicz la présence de l'eau salée et iodurée au-dessous du pétrole. Les puits de pétrole de Plowce ont une production considérable; mais il est impossible de donner des chiffres à ce
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sujet, et d'obtenir des chiffres précis des exploitants, qui craignent surtout en les publiant de donner un aliment aux exigences fiscales du gouvernement autrichien peu populaire comme bien on pense dans ce pays polonais. Si l'on gravit la colline au-dessus des puits de pétrole, et si on remonte la petite rivière qui passe à Plowce, on trouve le pétrole apparaissant à la surface du sol d'une manière remarquable. Il nous a suffi de remuer un peu le fond de la rivière, et d'y creuser un trou ,de quelques centimètres, pour y voir affluer le pétrole liquide en grande quantité et
tout à fait analogue d'aspect à celui que l'on extrait des puits. En cet endroit le sol est formé de couches presque
verticales, formées de grès en bancs minces alternant avec les .argiles bleues et noires, schisteuses, d'aspect ardoisier. Le pétrole imprègne les grès et les argiles, mais en regardant d'un peu près, on voit très-nettement le pétrole suinter au contact même des grès et des premiers feuillets d'argiles. En ce point les couches semblent violemment bouleversées, et se présentent suivant la direction N. 1520 E. avec plongement vers le nord. Au-dessous de ce point on les rencontre avec la direction N. 1 to° E. plongeant au N.
Plus haut au contraire on les trouve plongeant au sud faisant un angle de 8o" avec l'horizon et dirigées encore
à N. iiooE. Le croquis représenté fig. so, Pl. V, indique en coule cette disposition. Nous avons donc encore ici une ligne de faîte provenant du soulèvement des couches, et probablc-
ment comme à Ropianka une ligne de fracture parallèle à ce soulèvement .et correspondant à la ligne des puits sur le versant de la colline. 6° KROSCIENSKO.
A l'est de Sanok, l'on quitte bientôt le plateau de Krosne, et l'on rencontre la grande chaîne formée d'échelons pareil-