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RECHERCHE E
EXPLOITATION DU PÉTROLE
du banc une cavité pleine de pétrole, tapissée intérieu-
EN GALICIE.
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20 Schistes bleus alternant avec des grès et des sables 50 Pierre dure, plus inclinée que les couches, et les coupant obliquement à leur stratification. Au milieu de cette pierre, nid d'ozokérite, contenant du pétrole et des rognons
les débris des couches traversées par le puits, des bancs de grès contourné entre les feuillets desquels nous avons reconnu des empreintes nombreuses de fucoïdes. C'était la première fois que nous reconnaissions nettement le grès à fucoïdes qui n'affleure nulle part autour de Bobrka ou de Sanok. Nous n'avons pu le voir en place, mais, d'après les renseignements que nous ont donnés les ingénieurs de la compagnie anglaise, ces grès à fucoïdes seraient précisément les grès très-durs contenant des veines de quartz et de kalspath qui se trouvent alterner avec les schistes bleus
de pyrite ;
et les grès ; et on les rencontrerait toujours au-dessus, ja-
rement crozokerite ou cire minérale riche en paraffine pure,
et contenant, au milieu du pétrole, des rognons de pyrite blanche. Le relevé du sondage donne la coupe suivante prise à partir du sol 10 Grès blanc ;
40 Schistes bleus alternant avec des grès et sables; 50 Grès blanc; 6° Banc de silex de Orn, 2 2 d'épaisseur ;
7° Grès très-dur avec quartz ; 8° Grès blanc ou gris; g° Grès très-dur avec feuilles de silex ; 100 Schistes bleus très-bitumineux ; i° Grès avec quartz. On n'a pas poursuivi au delà, mais on compte reprendre et continuer prochainement ce sondage. Depuis le banc de calcaire dur, on était dans le pétrole dont toutes les couches étaient plus ou moins imprégnées. En outre il se dégageait du puits une masse considérable de gaz explosifs, vénéneux, qui ont occasionné plusieurs explosions et incendies sur le chantier de sondage à l'orifice du puits. Aujourd'hui encore ce puits produit journellement une certaine quantité de pétrole que l'on pompe toutes les nuits.
L'eau extraite de ces puits et celle qui accompagne le pétrole est toujours plus ou moins salée. On trouve des schistes salés en strates de 2 ou 5 pouces intercalées dans les grès. L'une de ces couches est plus développée et on rencontre toujours ce banc d'argile salifère intercalé entre les grès au-dessus du pétrole. Auprès d'un puits abandonné nous avons trouvé parmi
mais au-dessous du pétrole.
Outre ces puits où l'on a rencontré le pétrole en assez grande quantité, on entreprend en ce moment des sondages, à quelque distance, sur le versant nord-nord-est d'une colline boisée, à la surface de laquelle apparaissaient au jour des traces de pétrole. Trois puits ont été annoncés à la fois à mi-côte, et alignés suivant une ligne N. 158° E. qui semble être précisément la direction des couches. L'on est en ce moment à 45 mètres de profondeur, et l'on n'a pas trouvé trace de pétrole. L'on a traversé, comme toujours, une série de grès et schistes bleus alternés. Toutes ces couches sont dirigées à N. 1580 E. et plongent au nord-est. Si
l'on gravit la colline, on trouve sur l'autre versant des couches différentes et plongeant àl'ouest, qui semblent appartenir aux magura-sandstein. En C, au sommet fig.. 11, Pl. V), on voit affleurer les couches plongeant à l'est eÉ parmi ces couches les bancs de schistes contenant les bancs de carbonate de chaux compact. Au bas de la colline en D, on voit dans le lit d'un ruisseau les couches de grès verticales dirigées à N. 159. E., presque verticales, mais plongeant à l'ouest. Un peu plus loin, on trouve parallèles aux
et plongeant toujours à l'ouest les grès à fu, contournés, très-durs, contenant des veines de
premiers coïdes
quartz et de calspath. Il résulterait de ces observations,