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CHERCHE ET EXPLOITATION Ou PÉTROLE
diagramme h, fig. 6, Pl.
EN GALICIE.
- en ces points qui correspondent
à une brisure des couches, mais par écrasement,
et par
conséquent sans production de fissures béantes, nous n'avons
jamais vu le pétrole affluer en quantité exploitable ;
mais
nous y avons reconnu des traces de pétrole filtrant à travers les couchea verticales au point même du redressement, et se manifestant par leur odeur. A Boryslaw nous trouvons
le pétrole en abondance, et ce point remarquable
par la
richesse en pétrole est encore un point de bouleversement et de fracture des couches ; il est situé sur la faille qui longe les Karpathes ; les couches y sont brisées et hachées par une série de failles. Dans le district de New-Sandec, M. de llochstetter signale aussi la concordance des points riches en pétrole avec les lignes de fracture des couches. Nous retrouvons enfin la même loi en Am-érique où le pétrole apparaît au jour dans les terrains de transition, M. Gauldrée Boileau s'exprime en ces termes : « On rencontre le pétrole .« en Virginie, en Pensylvanie et dans l'Ohio dans des fissures « presque verticales ; la richesse des terrains en huile miné-
« rale paraît être en rapport avec le nombre des fissures qu'ils contiennent. » C'est par ces fissures que le pétrole qui s'élève en vapeur des horizons inférieurs vient $e condenser et s'ac,c,tmiuler près de la surface. C'est par elles qu'il vient affluer dans
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de pétrole de Moldavie et de Valachie, a vu les faits sous un autre jour. Suivant lui « le pétrole attrait été amené par des « sources aux différentes époques géologiques dans les terrains mêmes où on les trouve aujourd'hui et au moment 4, même de la formation de ces terrains. Il a imprégné au-
tour de ces points d'émargement des surfaces plus ou « moins étendues en s'incorporant aux différents éléments CC minéraux quise stratifiaient au fond des mers ou des lacs. Quand la roche dans laquelle le pétrole s'était déposée
était poreuse, il s'est trouvé exposé à une distillation et, par la pente de ces éléments volatils, il a été réduit à l'état de liquide chargé d'une quantité plus ou moins considérable de goudron ou transformé complétement en asphalte. Lorsqu'au contraire, comme dans les Principautés danubiennes, le pétrole s'est déposé dans des « argiles, il y est resté emprisonné et on ne peut l'en retirer qu'en le recueillant dans des puits nombreux et très« rapprochés qui opèrent une sorte de drainage de l'argile. » M. Coquand distingue deux niveaux de pétrole ; l'un au-dessus des marnes à ménilites, l'autre au-dessus des grès correspondant aux grès de Fontainebleau, c'est-à-dire correspondant à peu près aux sels de Wieliska. Et il conclut en disant : « Les pétroles, dans leur distribution géogra-
les puits. Il afflue à la façon d'une source', plus ou moins suivant la pression de la colonne d'eau qu'il supporte et qu'il a à traverser pour s'élever au jour. N'oublions pas à
phique, sont subordonnés à un terrain déterminé et non « à une direction géologique indépendante du terrain... Lès volcans d'air, salzes et dégagements d'hydro« gène protocarboné sont dus à la décomposition du pé -
cet égard les faits signalés à Bobrka, où nous avons vu que l'on activait le débit des puits en pompant le pétrole et en l'aspirant ainsi par les fissures. Au bout d'un certain temps d'écoulement les fissures s'obstruent peu à peu par les dépôts goudronneux qu'y laisse le courant de pétrole, et il faut approfondir le puits pour trouver un autre plan d'écoulement du pétrole. M. Coqua,ncl, dans son intéressante description des gîtes
trole et jamais à des phénomènes volcaniques. » Cette hypothèse nous semble en désaccord avec tous les faits que nous avons pu observer. Nous avons montré la grande diversité des couches dans lesquelles on rencontre le pétrole, et la coïncidence constante de la présence du pétrole avec les lignes de fracture des couches. Partout où nous avons pu voir le pétrole, il nous est apparu, non pas emprisonné dans des argiles imperméables qu'il aurait im-