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RECHERCHE ET EXPLOITAT LON DU PÉTROLE
prégnées au moment de leur dépôt, mais filtrant entre les joints qui séparent ces argiles des grès perméables ; d'ailleurs ces argiles sont feuilletées et fendillées en tous sens, et traversées par des fissures verticales en grand nombre, de sorte qu'elles nepeuvent former des bancs imperméables emprisonnant le pétrole ni même isolant l'un de l'autre les différents bancs de grès. D'ailleurs l'existence de réservoirs où est accumulé le pétrole sous pression est attestée par les énormes rendements des puits qui ont le bonheur de rencontrer des fissures qui les mettent en communication avec ces réservoirs, et par les phénomènes de sources jaillissantes observées à Krosciensko. D'autre part, les gaz hy clrocarburés qui se dégagent en un grand nombre de points du sol, au voisinage des gîtes de pétrole, qui accompagnent
ce pétrole lui-même , et qui se dégagent dès qu'on l'atteint accompagnés d'acide carbonique et de vapeur d'eau, peuvent difficilement être considérés comme résultant çle la décomposition du pétrole. Dans un mémoire publié en 1867 dans le Jahrbuch de l'Institut géologique de Vienne (Das PeJahrbuch, 1867), M. Eltroliums Terrain West-Galizien. lenberger étudie ces bulles de gaz hydrocarburé qui se dé-
gagent à la surface de l'eau dans un .puits à pétrole. 11 remarque que ces bulles se recouvrent en traversant l'eau d'une pellicule irisée de pétrole pur ; il constate que par compression ou refroidissement ces gaz se 'eondensent et donnent du pétrole pur, eteque l'analyse chimique de ces gaz montre leur identité avec les produits de la volatilisation
du pétrole ; et il conclut que ces gaz ne sont autre chose que le pétrole à l'état de vapeur tel qu'il se dégage du sein de la terre, pour venir se condenser à l'état liquide dans les couches plus froides de la surface. Enfin les gîtés de pétrole en Galicie nous apparaissent comme subordonnés à une direction géologique, et se trouvent immédiatement élevés et alignés suivant cette direction. Nous avons toujours constaté que dans tous les
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EN GALICLE.
centres d'exploitation du pétrole, les puits riches étaient rigoureusement alignés suivant une certaine direction. Cette direction était A Bobrka et Ivonlez
N. 1100 E.
A Plowce . A Ropianka.
N 108^ E.
A Kroseiensko.
N
N 1,5° E. 138° E.
En tous ces points cette direction des puits semble être précisément la direction des couches, sauf à Ropianka, où la direction des couches semble être de N. 158° E., tandis que la direction eles puits est N. 115° E. En tous ces points nous avons vu quelle était l'importance de ces directions, nous avons reconnu que partout où ces directions rencontraient un cours d'eau où l'on puisse voir les couches, on pouvait, en remuant la vase, constater la présence du pétrole. Dans le district de New-Sanclec; M. de Hochstetter ne
manque pas de signaler cette loi et constate que les puits sont alignés suivant une direction de N. 930 à 1o8° E. Ce n'est pas tout. Outre ces alignements locaux dans chaque centre de production, ces centrés eux-mêmes sont alignés d'une manière remarquable. Nous avons vu qu'en prolongeant la ligne deSpuits de Bobrka, on rencontre successi-
vement les exploitations de pétrole du bas de la vallée d'Ivonicz, de Dlugié, de Plovvce, et qu'en. prolongeant cette ligne on passe précisément par l'exploitation de Kroscie-nsko. Eu prolongeant cette ligne au N. O., elle passe aux environs de New-Sandec par Sielliska, où il y a aussi une exploita-
tion de pétrole. Si par Ropianka nous menons une parallèle à cette ligne, elle va au N.-0. enfiler exactement toute. la ligne des exploitations de district de New-Sandec, savoir: Passadava, -Librantava, Wielogawi, Klerizanih Pizarzawa,
Lituanowa, et cette même ligne, prolongée au S.-E., va passer encore par l'exploitation signalée à Stuposianij. Les puits de Bobrka, Ivonicz et Ropianka st nt d'autre part ah-