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264 RECHERCHE ET EXPLOITATION OU PÉTROLE EN GALICIE.
purifiée s'écoule. On la represse de nouveau, la refond, et ainsi trois ou quatre fois suivant sa pureté. Les résidus exprimés dans la deuxième et dans la troisième pression sont mêlés avec le distillat. On obtient à:chaque presse par opération 280 kilogrammes de paraffine en écailles, on fait douze opérations par jour à chaque presse. On obtient aussi des huiles liquides, et de la paraffine brute en écailles. Ces écailles valent aujourd'hui 366 francs la tonne. Ces huiles liquides obtenues par la pression sont distillées de nouveau, dansles cornues contenant 280 à /150 kilogrammes. On obtient : 1.° ho p. 1.00 d'huiles bleues lampantes qui sont raffinées avec 5o kilogrammes et la soude ; 2° ho p. 100 d'huiles plus lourdes contenant de la paraffine, que l'on sépare par force centrifuge; 50 oo p. ioo de résidus. Les écailles de paraffine brute sont fondues dans une cornue avec injection de vapeur. La benzine se condense dans un serpen-
tin, la paraffine coule par la partie inférieure, est lavée par la vapeur dans une cuve avec du noir animal, et coule dans de longues caisses avec un fond en toile sur laquelle elle sèche. On la refond de nouveau à la vapeur, et on la coule en moules pour la fabrication des bougies.
RÉSISTANCE DU RESSORT A BOUDIN.
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DE L'ÉQUILIBRE D'ÉLASTICITÉ ET
DE LA RÉSISTANCE DU RESSORT A BOUDIN, Par M. H. RESAL, ingénieur des mines.
Formules fondamentales.
Considérons une portion (l'hélice comprenant un nombre entier de spires et dont les extrémités soient ramenées vers l'axe par deux courbes identiques comprises chacune dans un plan perpendiculaire à cet axe. Ces deux courbes sont, en projection sur
un plan perpendiculaire à l'axe, symétriquement situées par rapport au diamètre qui joint les extrémités de l'hélice.
Concevons qu'un cercle, dont le diamètre soit au plus égal au pas, se meuve normalement au système de l'hélice et des deux courbes de raccordement" que son centre est censé décrire. On obtiendra un solide qui, formé d'une matière élastique, constituera un ressort à boudin. En fixant à un point invariable l'une des extrémités du ressort, de manière que l'axe de l'hélice soit vertical, on fera fonctionner l'appareil en adaptant un poids Q à son extrémité inférieure.
Les courbes de raccordement ont pour objet de maintenir à très-peu près les points fixes et d'accrochage de la charge dans la même verticale. On arrive à cette conclusion par des considérations très-simples se rattachant à la théorie de la résistance des matériaux. Mais indépendamment de ces considérations, j'ai tenu à vérifier expérimen-
talement le fait dont il s'agit, comme on le reconnaît en jetant un coup d'oeil sur la note placée à la fin de ce travail.