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DE PLOMB ET DE ZINC.
PRÉPARATION MÉCANIQUE DES MINERAIS
Sui un massif en maçonnerie repose une plaque de fondation en fonte S à laquelle est boulonné un bâtis A (fig. i)
également en fonte. Entre les deux fermes de ce bâtis, reposant sur la maçonnerie, est fixée une pièce B sur laquelle repose une autre pièce C qui forme le. fond de l'auge ; les parois f de cette auge sont en bois ; elles sont
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le fond de l'auge, les glissières des traverses ou des flèches,
les extrémités des cames, sont des pièces rapportées. A mon avis, c'est une bonne manière de procéder, car alors les réparations sont plus faciles, plus expéditives, et n'entraînent pas un chômage aussi prolongé que si tout était solidaire. Le seul inconvénient réside dans la complication
assujetties contre les montants du bâtis au moyen de bou-
plus grande de la construction. Mais dans le cas d'une
lons. Sur le bord de l'auge se trouve la trémie de char-
construction mixte, comme ici, cet inconveuieut est très-
gement L qui est en tôle ; au-dessus de cette trémie arrive un tuyau M qui donne l'eau nécessaire.
faible.
Les deux fermes du bâtis sont reliées entre elles au moyen de larges traverses en fer D et de deux grands
Les flèches sont successivement élevées, en partant de la 5, 5, 2, 4, comme l'indique la gauche, dans l'ordre. fig. 5, Pl. IX.
boulons E placés à la partie superieure.. Les traverses portent- dans des enclaves des pièces mobiles F qui servent de glissières aux flèches. Entre ces traverses se meuvent cinq flèches en bois P, armées d'un sabot en fonte dure: K. e,t garnies vis,à-vis des glissières, de pièces de fer G qui sont a.Ssujetties au moyen de petits boulons, Chaque flèche pèse 1.5o kilogrammes
Le minerai bocardé sort de l'auge par sa face postérieure; tout le long de cette face règne une toile métallique de i millimètre ; le courant d'eau entraîne à travers
et absorbe la force d'un cheval-vapeur, Le mouvement .est communiqué par un mentonnet a, mobile le long
ment métalliques : ceux de l'atelier de Silberau, près d'Ems, sont dans ce cas. Les fig. 8, 9 et î o, Pl. IX, montrent leur
d'une cremaillère. N fixée à la flèche, afin de pouvoir faire varier la hauteur de. chute.. Ce mentonnet est représenté
disposition.
à une plus grande échelle Par les fig. 4 et 5, Pl. iX Il est maintenu en place pair un boulon 1 qui traverse la flèche, et qui reste fixe ; en desserrant sa tête, on peut faire glisser le mentonnet au moyen de la, rainure K qu'il porte. Les cames R qui soulèvent les flèches sont en fonte; les extrémités sont garnies de pièces rapportées en fonte blanche Q. L'arbre J qui les porte, est en fer. ,Comme on peut le voir à l'inspection de la figure et d'a-
près la description qui précède, il y a un principe qui a servi de base à la construction de cet appareil. On a voulu rendre indépendantes toutes les pièces qui s'usent rapidement par suite du frottement ou du choc. C'est ainsi que
cette toile tous les grains suffisamment fins pour la traverser,
et les porte dans un canal en planches h qui les conduit aux appareils de lavage.
J'ai dit plus haut que l'on faisait des bocards complète-
Le bâtis A et l'auge sont en fonte comme à Diepenlinchen ; les deux fermes sont réunies par des traverses B présentant des ouvertures circulaires pour laisser passer les tiges en fer C qui forment les flèches. Ces dernières sont au nombre île cinq, et pèsent chacune 160 kilogrammes. La tige est filetée, et porte un éèrou mobile D dont la partie inférieure élargie E, sert de mentonnet : la carne G fixée à un arbre en fer F a un profil de développante de cercle ; comme il se produit une certaine adhérence entre cette carne et le mentonnet, la tige tourne sur elle-même d'une certaine quantité chaque fois qu'elle s'élève; il en résulte que l'usure du mentonnet est très-régulière. En tournant l'écrou D de manière à le monter ou le descendre, on fait varier la hauteur