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DE PLOMB ET DE ZINC.
PRÉPARATION DIECANIQUE DES MINERAIS
de chute, qui est de om,24 à on,',5o, suivant la
grosseur
des grenailles bocardées. On donne quarante-huit à soixante coups par minute.
Ces bocards sont d'une construction très-simple;
sans
accroître beaucoup le traVail d'ajustage, les pièces qui s'usent peuvent être disposées de manière à être facilement remplacées. Ils me semblent encore préférables à ceux de Diepenlinchen. Ils sont également employés dans le nouvel atelier de Holzappel, à Laurenburg. IV. - CLASSEMENT EN GROSSEUR.
à un état plus ou moins boueux; ils empâtent
séparer completement. Pour les minerais plus difficiles, on allonge le
cylindre, et s'il renferme des boules d'argile,
on fe garnit intérieurement de poignards, on augmente 'la quanté d'eau, et alors, l'agitation durant plus longtemps, ayant lieu dans une grande quantité d'eau et étant surtout très-augmentée par la présence des poignards, les boules finissent par se désagréger et se séparer complètement en fragments isolés. Tel est, par exemple, le débourbeur que l'on emploie au Rocheux, près de Spa, où l'on traite un minerai de plomb carbonaté à gangue de dolomie très-
donne argOilltelie.
Je vais d'abord dire quelques mots du traitement spécial des menus. Débourbage des menus - Les menus arrivent au jour assez sou-
vent d'assez gros morceaux de minerai. La première opération qu'on leur fait subir consiste dans un débourbage plus ou moins énergique, suivant que la gangue est ar-
gileuse ou non. Pour cela, on les verse d'abord sur une grille dont les barreaux sont espacés de om,o4 à om,o5, et
sur laquelle arrivé un fort courant d'eau. On fait passer à travers cette grille tout ce qui peut y passer; le courant d'eau lave parfaitement les gros morceaux qui restent et entraîne tond les menus. Le refus de la grille est porté à l'atelier de scheidage. Ce qui la traverse se rend dans un débourbeur, capacité cylindrique ou tronconique en tôle forte, animée d'un mouvement de rotation autour d'un axe horizontal, et dont la disposition varie suivant la nature du minerai. Pour les matières faciles, à gangue dure, ne faisant pas pâte avec l'eau, le débourbeur est un simple cylindre en tôle dont la longueur ne dépasse pas 1 mètre. Pendant le temps que les matières cheminent le long de ce cylindre, dont l'axe est un peu incliné, elles sont suffisamment agitées pour se
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encore plus de puissance au débourbeur en le
formant de deux troncs de cône accolés sur la grande base (fig. 2, Pl. VII). Le premier des troncs de cône est très-raccourci, et comme l'axe est horizontal, le minerai descend en A, en décrivant des hélices par rapport à l'appareil. Le
deuxième tronc de cône, beaucoup plus allongé, a sa génératrice plus inclinée que le précédent ; alors le minerai, forcé de monter le long de cette génératrice, séjourne plus longtemps dans l'espace A qu'il ne le ferait sans l'adjonction du deuxième tronc de cône. Le diamètre de sortie BG étant plus grand que celui d'entrée DE, il en résule que le point C est plus bas que le point E, et alors, sous la pression du minerai qui entre constamment, la matière débourbée peut sortir en C.
Pour les minerais très-argileux, comme les calamines de Moresnet, on garnit l'intérieur de poignards. A Welkenraedt, où la gangue est très- argileuse, on a remplacé les poignards par des plaques de tôle, en forme d'hélicoïdes, disposées de manière à faire rebrousser chemin au minerai, et par des baguettes longitudinales. On a ainsi obtenu le débourbeur le plus énergique que l'on possède. Il n'a que l'inconvénient de laisser former quelques boules d'argile qu'il ne détruit pas, et qu'on doit repasser au débourbeur à poignards ; mais la partie débourbée l'est très-bien. C'est