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DE PLOMB Ri DE ZINC.
PRÉPARATION MÉCANIQUE DES MINERAIS
Cet appareil, qui fonctionne très-bien, traite jusqu'à 8 tonnes de minerai en dix heures. Crible continu du Bleyberg.Au Bleyberg-èz -Montzen, on
se sert depuis longtemps d'un crible continu qui rend de très-bons services, et qui a été appliqué dans plusieurs autres ateliers avec quelques légères modifications. Il est représenté par les fig. 13 et 14 (Pl. IX). Comme on le voit
par le dessin, c'est un crible à piston latéral, d'assez grande dimension, auquel on a ajouté un système d'évacua-
tion continue. La matière riche sort de l'appareil par le tube D. La plaque horizontale F, que l'on peut descendre ou remonter à volonté, détermine l'épaisseur de la couche dans laquelle les matières riches sont puisées, et sert par suite à régler l'enrichissement à obtenir. Sur la face laté-
rale se trouvent deux déversoirs E et G dont le premier sert à l'évacuation de la couche intermédiaire formée de minerais mélangés, et la seconde à la sortie du stérile. Une vanne B règle le chargement. En dix heures, on passe 2o mètres cubes, soit 36 tonnes de minerai.
Quoique cet appareil donne de bons résultats, on peut encore lui reprocher, comme à l'appareil du Hartz, l'action du tube qui empêche l'opération d'être complétement
identique sur toute l'étendue du tamis. A mon avis, il vaudrait mieux évacuer le riche par un troisième déversoir, comme on l'a fait à Angleur et au Rocheux. Cribles d' Angleur et du Rocheux. --Dans ces deux ate.liers, toutes les classes sont évacuées sur des déversoirs
en 'tôle, présentant la disposition qu'indique la fig. (Pl. Vil). La tôle qui forme le déversoir 2 est recourbée, et peut s'élever ou s'abaisser à volonté, de manière à accroître ou réduire l'espace ab sur lequel la matière riche peut sortir. La même chose a lieu pour le déversoir 3. De plus, comme l'évacuation a lieu sur toute la largeur de la caisse, si le minerai était trop pauvre et les grenailles trop
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grosses, l'espace ab, dont la hauteur doit être au moins égale au diamètre des grenailles, serait trop grand, et l'enrichissement insuffisant. Alors on dispose entre les déversoirs des tasseaux en bois dont les fig. 12 et 13 (Pl. VII) donnent une idée (*). Ces tasseaux présentent une série d'échancrures par lesquelles la sortie des grenailles peut se faire. On laisse ouvertes un nombre convenable de ces échancrures, en ayant soin de les fermer de deux en deux, de trois en trois, etc., de manière à produire une évacuation constante tout le long de la face. C'est, à mon sens, la manière la plus simple etla meilleure d'opérer. A Angleur l'appareil est double (fig. 14, Pl. YlI); on y passe des grenailles de
1 à 10 millimètres, renfermant 75 p. aoo de
pyrite avec un peu de blende et de galène. La matière enrichie du premier tamis est de la galène à fondre ne contenant que très-peu de pyrite. La deuxième couche se compose de pyrite et galène, et duit repasser au même appareil. Ce qui s'échappe par' le troisième déversoir se rend dans le deuxième crible, dont la matière riche est de la pyrite (sur les 75 p. 100 de pyrite contenue, on en obtient là 7o p. Ioo). La partie intermédiaire est un mélange de blende et pyrite. Enfin, le reste est du stérile que l'on examine souvent, afin de voir s'il ne renferme pas de blende. Au Rocheux, l'appareil est double comme à Angleur, on y traite les grenailles de 7 à 18 millimètres. Comme le mélange ne contient que plomb carbonaté et calcaire, chaque
crible n'a que deux déversoirs. On obtient ainsi du minerai à fondre dans les deux cribles.; le stérile s'échappe par le dernier déversoir. Crible de Welkenraedt.A Welkenraedt, où l'on traite un mélange intime de blende, galène et pyrite, on emploie un () La fig. 13 représente la coupe transversale du tasseau faiste suivant ab.
TOME XIX, 0371.
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