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DE PLOMB ET DE ZINC.
PRÉPARATION MÉCANIQUE DES MINER/AS
vais rôle joue le zinc. dans la métallurgie du plomb, et
à l'eau, dans le sens AD, serait déterminé par l'équation
quelles pertes sa présence occasionne. Il était donc à désirer qu'on pût avoir un appareil produisant, même pour les schiamms les plus fins, un classement assez net pour per-
suivante trouvée page Si, du
mettre d'avoir de la galène débarrassée de blende, et de retirer du minerai la plus grande partie de cette dernière matière à un état de pureté suffisant pour être traitée directement pour zinc. L'appareil que je vais décrire maintenant est précisément dans ce cas. Tables à secousses latérales, dites Tables Ritlinger. des tables à secousses latérales ont été imaginées par
dans laquelle A
fa (D 1)
.
Mais le mouvement dure
assez longtemps pour qu'il devienne uniforme, et par te la vitesse est constante, et donnée par l'équation u
M. de Ilittinge'r, et appliquées tout d'abord en Hongrie. De là elles ont passé en Belgique où elles sont presque partout employées aujourd'hui. Elles font concurrence aux tables tournantes ; les Allemands préfèrent encore ces der-
A
=
(D 1).
Donc, à chaque inStant, les grains équivalents seront à peu près sur une même droite parallèle à AC , si l'on suppose que leurs mouvements réciproques ne se gênent pas. Le mouvement dans le sens de AC' est dû à l'impulsion produite par la secousse. Au moment où la table retombe sur son buttoir, elle est animée d'une vitesse qui s'anéantit
nières ; mais déjà beaucoup d'ateliers ont adopté le nouvel. appareil qui certainement, se répandra de plus en plus. La table Bittinger se compose d'un rectangle suspendu au
moyen de chaînes inclinées, de manière à avoir une certaine tension, et présentant une légère pente dans le sens AD (fig. , Pl. VIII) ; ce rectangle est actionné par une came qui le pousse dans le sens de la flèche f et qui l'abandonne pour le laisser retomber sous l'action de -la tension des ressorts qui pressent la face AD. Il vient butter contre un arrêt fixe et reçoit par suite une secousse la*. rale. La lavée arrive à l'angle supérieur A, sur la largeur AB; de l'eau claire s'épanche sur la table par toute l'étendue BC; les produits classés se rendent à la base dans différentes caisses a, b, c, d; les matières les plus riches sont les plus rapprochées de l'angle E. Voyons quelle est la nature du classement produit. Une molécule quelconque m, si elle était seule sur la table, serait soumise à l'action du courant descendant, et à celle de la secousse. Son mouvement relatif par rapport
gr
immédiatement. Le grain m continue en vertu de son inertie, à se mouvoir dans le sens AC, jusqu'à ce que le frottement et la résistance du liquide aient anéanti sa force vive. Si y est sa vitesse à un moment donné, on doit avoir : dy Ku.' D 75 g
=
Ke(D-
d'où l'on tire dv
-
.of (D
3.) (i
e),
A' ayant la même valeur que précédeMment.
On voit que y va toujours en décroissant ; sa valeur maximum est la vitesse de la eble au moment de la secousse. Or, dans la pratique, cette vitesse est toujours trèsfaible : on peut donc négliger le terme en v, ce qui revient
à négliger la résistance du liquide. On est d'autant plus en droit de le faire que, l'eau, étant aussi soumise à la se-