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MÉTALLURGIE DE L'ARGENT AU MEXIQUE.
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MÉTALLURGIE DE L'ARGENT AU MEXIQUE.
moins dur, comme à Guanajuato, l'augmentation du poids des minerais après la porphyrisation arrive à 5 p. ioo, et elle atteint i 1 p. 190 si comme à l'usine de Regla (Réal del monte) on se sert de basalte. Pour que les pierres voladoras traînent sur toute l'aire de broyage et produisent son usure uniforme, on les place alternativement touchant, l'une le pieu central, l'autre le cercle des douves, et pour que l'équilibre de l'appareil soit assuré pendant son mouvement, on donne toujours aux quatre pierres des poids différents, plaçant la plus lourde au bras des mules et la plus légère du côté opposé. Le service d'un atelier de porphyrisation exige 4 mules disponibles par arrastra en mouvement. Elles travaillent, deux par deux, et par postes de 6 heures, vont toujours au pas, tournent sur des cercles de 2 5 , 2-,85 de rayon, et font ainsi en moyenne trois tours par minute ; elles travaillent les yeux bandés, et ce travail, en apparence forcé par l'exiguïté du cercle à parcourir, les fatigue cependant assez peu, pour que certains de ces animaux arrivent à fournir 2 0 et 25 années de service. Au point de vue de la maind'oeuvre il faut , 2
2 ouvriers broyeurs (tahoneros) pour conducteur de mules (arreador) pour. contre maître (capitan) pour chaque. . et t contremaîtregénéral pour tout l'atelier comprenant d'ordinaire 200 à 250 arrastras. . .
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6 arrastras 12
3o
id. id.
Les tahoneros chargent et déchargent les minerais, manoeuvrent les pierres meulières et alimentent les moulins d' eau .
Les arreadores veillent sur les mules et changent les relais, les contre-maîtres surveillent l'atelier et pèsent les minerais livrés à chaque arrastra,.
Pour mettre un de ces moulins neufs à l'état de travail régulier, on attache d'abord deux pierres meulières, on verse
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de l'eau et l'on fait ainsi marcher les mules trois ou quatre jours. On place alors une troisième, puis une quatrième pierre, et, après huit ou dix jours, l'aire de broyage et le fond des voladoras sont parfaitement polies ; l'appareil. peut en ce moment donner des boues aussi fines qu'on le voudra.
On charge en une fois tout le minerai qui doit être porphyrisé dans r opêration. On verse en même temps 3o p. ioo d'eau environ du poids du minerai, ce qui donne une sorte de mortier très-épaià, puis on en ajoute progressivement à mesure que la porphyrisation avance, mais avec précaution,
sous peine de diminuer très-rapidement l'effet utile des meulières. Il faut maintenir les minerais. à l'état de boue pâteuse, mais assez mobile pour remplir presque immédiatement la trace que les meulières laissent après elles. L'habileté des tahoneros a ici une très-grande influence; aussi presque partout ce travail se fait à prix fait. Le terme de l'opération arrivé, le contre-maître juge au toucher de l'état de finesse obtenue dans chaque arrastra, et décide si l'opération doit se prolonger encore, ou si les minerais
peuvent être enlevés. Les quantités de minerai porphyrisées, par arrastra et par 24 heures, dépendent surtout du degré de finesse que l'on veut obtenir, car c'est surtout vers la fin que le progrès de la porphyrisa tion est très-lent; ces quan ti tés sont très-variables d'un district à l'autre. A Guanajuato, on ne charge que 276 kilogrammes par arrastra, et r on met 24 heures à les porphyriser; mais les boues métalliques obtenues sont absolument impalpables: A Loreto, usine de Pachuca, on passe 414 kilogrammes,dans le même temps et avec les mêmes appareils. A Zacatecas, on pousse la charge jusqu' à Ittio kilogrammes, l'on arête. quelquefois l'opération après 13 heures de travail.
Je chercherai à indiquer, un peu plus bas, les causes proTonn xx 1571.