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MÉTALLURGIE DE L'ARGENT" AU MEXIQUE.
MÉTALLURGIE DE L'ARGENT AU MEXIQUE.
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de disette (*), les éléments du calcul se trouvent dans ce qui précède, les résultats sont réunis dans le tableau suivant : Broyage et porphyrisation comparés par moteurs animés et par moteurs à vapeur. DÉPENSES EN GRAMMES DE FIN
FRESNILLO
et
par vapeun
par tonne de minerai traité.
46,951
189,506
30,728 12,475
30,728 12,475 1,500
30,728
1,5A
20,836
44,703
44,703
44,703
64,002
84,836
91,654
234,209
43,169 15,243 4,082
et
Matériel des appareils.
.
' Main-d'oeuvre.
riP"PhYsation. , Divers Dépenses : broyage et porphyrisa-
tion.
Dépenses totales : moteur et appareils
,
ordinaires. mauvaises. 4,638 182,029 2,839
Dépenses totales du moteur.. . Br° Y.ag e
Sonnes.
4,636 39,474 2,839
3,190 36,793 1,196
.
". 'n'ES
Réioltes
4,633 32,656 2,839 40,133
Main-d'oeuvre. Moleurs.jCoilibuStible ou fourrages (Divers. .
ne,"ECAS
12,475 1,500
En résumé donc : dans les années de cherté de fourrages les moteurs à vapeur du Fresnillo réalisent une économie de 17o grammes d'argent par tonne, ce qui pour la production de ces mines conduirait à un bénéfice total de 8. 000 kilog.
d'argent pour une année. Dans les années de récoltes abondantes, au contraire, la puissance des appareils mis en mouvement par les machines, leur meilleure installation assure bien aux ateliers du Fres-
nillo un avantage final d'environ 20 grammes par tonne, (*) Les prix que j'ai adoptés pour ces deux cas de bonnes et de mauvaises récoltes sont les suivants que j'ai eu l'occasion d'observer.
francs.
9,78 le quintal. Maïs t piastre la fanègue id. 70,47 Maïs 9 piastres la fanègue id. 5,87 Fourrages s réal l'arrobe.. . id. Fourrages 5 réales l'arrobe.. . . 29,35 Mais les prix de disette dépassent souvent ces limites, le maï arrive à valoir i6 piastres 525 francs le quintal ; je n'ai pars pris ces nombres, pour ne pas sortir des faits observés. .
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mais on voit que le prix du travail des machines revient à très-peu de choses près au prix du travail des mules ; ce résultat est dû en partie au prix élevé du combustible, mais il provient aussi du choix qui a été fait de machines à basse
pression et à petite vitesse pour conduire les moulins de porphyrisation ; par suite de ce choix, il a fallu, en effet, donner une masse très-grande aux organes intermédiaires du mouvement. ce qui, à raison de leur nombre, a conduit à des pertes considérables de travail : il est facile de. s'en convaincre.
Dans une arrastra ordinaire à mules, pour quatre pierres meulières pesant ensemble 1.250 kilogrammes; et tournant
sur un rayon moyen de on',7o à raison de trois tours par minute, nous avons vu qu'il fallait une force de 0,76 chevaux-
vapeur. Dans les arrastras mues par les machines, du Fresnillo, le poids total 'des meulières est de 6. 000 kilogrammes, le rayon moyen est de ,45, la vitesse de rotation à. très-
peu près la même, le coefficient de frottement peut être supposé identique, la force nécessaire à l'un de ces moulins sera donc
- 6.000 X 145 1.2110 X 0,70
X oe.,76 = 7c8.v.,55.
La machine motrice dépense comme on l'a vu 150 che-
vaux pour 12 moulins en mouvement, il y a donc pour chaque moulin 5 chevaux ' environ de perdus. Ce résultat concorde d'ailleurs avec les expériences faites pour l'établissement des machines ; on construisit en Angleterre une arrastra ayant les dimensions indiquées ci-dessus, on la mit en mouvement avec des chevaux en la chargeant avec des minerais apportés du Fresnillo. L'expérience prouva qu'il fallait 8 chevaux-vapeur pour chaque moulin, la machine fut établie en attribuant la moitié de cette force aux pertes dans la transmission du mouvement, ce qui donna 144 chevaux de force pour la vitesse minima de 6 oscillations par minute.