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METALLURGIE DE L'ARGENT AU MEXIQUE.
MÉTALLURGIE DE L'ARGENT AU MEXIQUE.
à l'épuisement de l'argent, et que l'expérience a démontré être de G parties de mercure pour s d'argent ; mais dans la plupart des autres districts on a plus de prudence, on ne verse au début que les deux tiers de cette quantité, soit 4 de mercure pour s d'argent à extraire ; cette quantité d'argent étant établie par 'l'essai préalable des minerais, ou simplement évaluée d'après les rendements pratiques des opérations antérieures. Le mercure se répand, en pluie fine, sur toute la Surface
semble ou contre les parois du vase, puis on lave de façon à éliminer toutes les gangues pierreuses ; relevant alors la sébile, où l'on ne conserve qu'une très-petite quantité d'eau, on arrive facilement avec un peu d' habitude à classer
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le dépôt métallique ainsi séparé en trois parties essentielles, savoir (fig. 7, Pl. II) 10 En tête de tout le dépôt une sorte de croissant délié abdc, de limaille métallique très-fine (Limadura), qui est le guide essentiel à bien suivre.
de la torta, en enfermant le métal dans un sac de toile
2° En dessous le dépôt mndp des Sulfures qui con-
serrée et le secouant au-dessus des minerais. Immédiatement après l'addition du mercure on donne un repas° de six heures. La torta est alors, suivant l'expression des azogueros, incorporée ; elle est en ce moment abandonnée à elle-
tiennent l'argent. 3° Puis enfin reposant sur les pyrites de fer ou sur les derniers grains pierreux non éliminés RS, une goutte de mercure D. Les caractères utiles que présentent chacun de ces trois dépôts sont : la couleur et la façon dont ils se conduisent lorsque isolés au moyen de l'eau sur un côté de la sébile ils sont frottés avec force contre les parois du Vase.
même, jusqu'à ce que, d'après les essais qu'il va faire tous les jours, l'azoguero juge à propos d'intervenir, soit pour activer les réactions, soit pour les ralentir. Caractères Minerais simples. Travail des tortas. Pour conduire l'opération d'une opération régulière (*). du patio, en suivre avec certitude les moindres progrès, il suffit de laver une petite quantité de minerais, de mettre en évidence, par ce lavage, les sulfures métalliques et le mercure qu'on y a mêle,-et d'observer avec soin les caractères qu'ils présentent. Ces essais (tentaduras) se font tous les matins ; on prélève à cet effet dans la torta, dans tous les sens et à toute profondeur, une demi-livre environ de boue métallique. Cette prise d'essai moyenne est placée dans une sébile en poterie, dans mie calebasse ou une corne de boeuf ouverte dans le sens de sa longueur et submergée dans une eau limpide. On la débourbe, évitant de frotter les boues en(*) Les explications qui suivent sont données en dehors de toute
préoccupation théorique; elles dérivent de la seule pratique du patio.
Si on fait l'essai de la torta immédiatement après le repaso 'qui suit l'introduction du mercure ( admettant, comme je l'ai supposé, un dosage exact de sel et de magistral) ces trois parties du dépôt apparaîtront avec les caractères suivants : la limaille métalliqpe abdc sera en gouttelettes fines de couleur légèrement grise ; frottées avec le doigt, ces gouttelettes s'échapperont en tous sens, seront extrêmement mobiles et iront se réunir au. fond de la sébile en globules de mercure. Le dépôt des sulfures mndp ne présentera aucune modification apparente, mais si le minerai est
très-riche, et si la torta se trouve dans d'excellentes conditions, frottés avec force ces sulfures laisseront dégager de fines parcelles de mercure. L'indication la plus importante pour ce début de l'opération sera tirée du mercure D réuni au bas du dépôt ; lé métal devra se présenter en une goutte ramassée presque sphérique, sa couleur sera le gris très-légèrement cendré; frotté avec force, il ne donnera générale-