Annales des Mines (1871, série 6, volume 20) [Image 101]

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MÉTALLURGIE DE L'ARGENT AU MEXIQUE.

12 à13 p.loo plus comA Zacatecas, pour des minerais plexes, mais sans argent arsénio-sulfuré rouge (*) , sans galène ou cuivre gris, mais chargés de blende et de pyrites de fer ou 24.75 p. 100 de cuivre, ces pertes s'élèvent à des miAu Fresnillo, où la composition nerais est à peu près identique, mais pour des teneurs moins élevées qu'à Zacatecas, 25 p. 100 les pertes dépassent dont les Aux mines d'Atotonilco-el-Chico, produits, analogues à ceux de Pachuca, contiennent beaucoup de blende, de pyrites arsenicales de fer et de cuivre, et une proportion sensible de galène et de cuivre gris, 36 p. 100 les pertes dépassent. Ces chiffres sont certainement des minimums; ils ont été en effet établis en comptant comme argent à14,n' le

or on a vu que ces

métal retiré des cloches de pains perdent à la fusion environ i p. ioo de leur poids. De plus, il n'a été tenu aucun compte de l'augmentation de poids des minerais pendant la porphyrisation dans les arrastras ; or cette augmentation est notable comme on l'a vu; égale au moins à 2 p. 100 à Zacatecas, on l'évalue à io p. ioo aux usines où l'on emploie le basalte pour meulières. Si p est le poids primitif des minerais, a cette augmentation, et t la teneur déterminée lorsque la torta est préparée (p -I- a) t, sera la quantité totale d'argent réelle-

MÉTALLURGIE DE L'ARGENT AU MEXIQUE.

proportion, les pertes sont de

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Traitement complémentaire des résidus du patio. Les pertes au traitement du patio sont, comme on le voit, quelquefois énormes ; les résidus d'Atotonilco, par exemple, sont plus riches que les minerais du Fresnillo. Dans un grand nombre d'exploitations, cet argent, qu résiste à l'amalgamation, est perdu sans retour ; les résidus sont abandonnés et entraînés par les eaux ; ailleurs ils sont recueillis et soumis à un nouveau travail. Les eaux bourbeuses, au sortir des cuves de lavage, sont alors reçues dans un bassin de maçonnerie étendu, où les sables se déposent, tandis que les boues très-fines entraînées par les eaux sont définitivement perdues. On ne retient ainsi .qu'une partie de l'argent sorti des cuves, car l'essai donne des teneurs à très-peu près égales pour les boues entraînées et pour les sables retenus (*). Les sables sont ensuite soumis à un lavage d'enrichissement, poussé plus ou moins loin, suivant la nature des résidus et le traitement qui leur est applicable. Si les minerais sont très-blendeux, s'ils contiennent des

cuivres gris et de la galène, les résidus ne pourront être réduits que par la fonte ; il faudra pousser très-loin l'enrichissement pour couvrir les frais toujours très-élevés de l'opération, et les pertes au lavage deviendront énormes, comme nous le verrons plus bas. Si les minerais moins chargés de blende, de galène ou de cuivre gris sont cependant très-pyriteux, on arrête le lavage

les

après élimination des gangues terreuses, les résidus des

pertes ont été rapportées. Ces pertes calculées sont donc certainement inférieures à leur valeur réelle.

sulfures sont ensuite utilisés comme minerai de magistral. Pour des minerais pauvres en sulfures, comme à Guanajuato, où lle-s-tésidus doivent leur argent à des grains mal amalgamés de sulfure simple ou d'argent rouge, on peut,

ment contenu, au lieu du simple produit pi auquel

de Veta(*) Pour des minerais contenant cette espèce, ceuxproportionsont bien plus élevées, Grande par exemple, les pertes dans nelles en quelque sorte à la présence de l'argent rouge qui, irréductible au patio. cette mine, est absolument

(*) La proportion des sables ainsi recueillis n'a pu être déterminée; on ne peut pas l'évaluer à plus du tiers des minerais primitifs.