Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
263
MÉTALLURGIE DE L'ARGENT AU MEXIQUE.
MÉTALLURGIE DE L'ARGENT AU MEXIQUE.
employait ces minerais comme du magistral ordinaire,
prenant pour guide la torta au sulfate de cuivre. Après dix-
crus et finement porphyrisés. L'efficacité bien connue d'un pareil magistral ne peut se concilier avec l'hypothèse d'une action chlorurante nécessaire. Dans la théorie actuelle, le magistral n'agit que par son acide sulfurique, et, comme les sulfates acides du fer mis en présence du sel marin peuvent produire une action chlo-
huit jours, pendant lesquels on a successivement ajouté
262
16 grammes de mercure reconnus nécessaires, on a lavé le rainerai, séparé l'amalgame et distillé le mercure sur une coupelle.
Les résultats ont été Argent retiré de la torta au sulfate de cuivre. Argent produit par la torta au sulfate de peroxyde de fer L'argent total contenu étant de
rurante pour le moins aussi énergique que le sulfate de deutoxyde de cuivre, on devrait pouvoir amalgamer les , tortas, tout aussi bien avec les premiers sels qu'avec les seconds.
Cette équivalence des sels de cuivre et des sels de fer au maximum, pour les réactions du patio, ayant été admise dans des ouvrages importants, j'ai fait l'expérience suivante 4 kilogrammes de minerais de Guanajuato, nobles, c'està-dire facilement réductibles au patio, et contenant à l'état
natif, de sulfure simple, ou de sulfure antimonié noir, 11 2 grammes d'argent aux 100 kilogrammes, ont été divisés en deux petites tortas égales. L'une d'elles, ainsi formée, contenait kilog.
Minerai sec Sel marin. Sulfate de cuivre Mercure.
2,000 00.05 o,006
Eau.
0,700
La deuxième torta se composait de Minerai.
Sel marin Sulfate de peroxyde de fer Mercure. Eau
2,000 0.005 0,006 0,012 0,750
Les deux tortas, placées dans des conditions identiques de température et d'action solaire, ont été amalgamées en
grammes.
i.,890
0,780 2,250
On a Perte par le sulfate de cuivre. 15,6p. tao (*)
Perte par le sulfate de fer.
.
65,0 p.100
Quelles que soient les réactions propres aux sels de cuivre et aux sels de fer dans l'intérieur des tortas, et sur lesquelles
je reviendrai plus tard, ces résultats font voir que les sels de peroxyde de fer et les sels de deutoxyde de cuivre ne sont pas équivalents pour amalgamer l'argent ; ils confirment, ce que savent tous les azogueros sans se l'expliquer d'ailleurs, que le magistral est un composé essentiellement cuivreux, et ils font pressentir que l'action utile du réactif doit provenir du cuivre et non point de l'acide sulfurique contenu dans les pyrites grillées.
Comme dernière remarque sur cette action chlorurante attribuée au sel marin et au magistral, je ferai observer que si cette action peut être admise dès le début de l'opération, pendant le premier jour, alors que le mercure n'a pas encore été introduit dans les minerais, il est bien difficile de (*) La conduite de l'amalgamation, pour de petites masses de minerais, entraîne des pertes mécaniques et un trouble de réactions par suite des essais quotidiens qu'il est impossible d'éviter ; en grand, la perte de 15 p. Loo eût probablement été de 10 à 12 P. 100.