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IIEVUE DE GÉOLOGIE.
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8. Lits gris schisteux 7. Grès gris, pourprés et rouges à paradoxides (4 espèces). 6. Grès jan/nitres , schistes avec Plutonica, Conocoryphe, Microdiscus, Agnostus, Theca, Protospongia 5. Grès pourprés, quelquefois verdâtres 4. Couches rouges schisteuses, offrant la première apparition des fossiles de Saint-David, Lingulella ferruginea et Leperditia Cambrensis 3. Grès verdâtres schisteux. 2. Conglomérats à cailloia de quartz roulés dans une matrice pourprée 1. Hornstones verdatres et greenstones terreux. CUMBERLAND.
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La succession des assises 3 et 4 s'observe à Saint-Léonard-desBois (Sarthe), à. Sottervast (Manche) et près de Châteaulin (Finistère). Dans ces deux dernières localités, le grès à bilobites (grès
armoricain de M. B ouault) renferme aussi le Scolithus linearis et des lingules. A Châteaulin, le silurien supérieur manqué et le silurien moyen supporte des couches dévoniennes à Pleurodictyum
problematicum, qui le séparent des ardoises exploitées. Ces ardoises, contrairement à ce que l'on croyait, appartiennent donc au terrain dévonien.
Les schistes de Skiddaw, , qui représentent la
partie inférieure du terrain silurien dans le district des lacs du Cumberland, sont recouverts par des trapps, des porphyres et des schistes, connus sous »le nom de schistes verts et porphyres. » cc
On avait cru jusqu'ici qu'il y avait concordance de stratification entre ces deux systèmes. MM. Dakyns (r) et Alleyne Nicholson (2) croient avoir découvert récemment, ers divers endroits, les preuves d'une discordance marquée au contact de ces deux dépôts. Quand la direction des couches est la même, le plonge-
ment des schistes de Skiddaw est toujours plus fort, et souvent il n'y a aucun rapport entre les directions respectives. Il arrive alors qudles schistes verts reposent tantôt sur les assises les plus élevées, tantôt sur les portions les plus basses de la série de Skiddaw.
Cependant M. Talbot Aveline (3), sans nier la possibilité de cette discordance, croit que la preuve doit en être cherchée ailleurs que dans la région étudiée par M. D aky ns, et où il paraitrait que les deux formations sont amenées en contact par des failles d'une grande amplitude. D'après M. G u il I ier (h), la coupe NORMANDIE et BRETAGNE. du terrain silurien de la Sarthe se présente de la manière suivante: Silurien supérieur Schiste et argile bigarrée avec Orthocéres et Cardiola interrupta, veines d'ampélite Silurien moyen. .
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TERRAINS. inêtreg.
avec graptolites. Grès blanc sans fossiles.
Schiste contourné, noduleux, à Calymene Arago, C. Tristani, Asaphus nobilis, 111mnus Hispanicus, Bellerophon bilobatus. Silurien inférieur Grès rouge à 13ilobites (Cruziana, Ercena) avec bancs de poudingue à galets de quartz.
(0 Geol. Mag., VI, 56. (2) Geo/. Mag., VI; 105, 167. (3). Geol. Mag., VI, 382.
(4) Bull. Soc. geol., XXVII, 136. Voir aussi Revue de géologie, L. VIII, p. 223.
SCANDINAVIE.
On sait que le terrain le plus ancien de la Scan-
dinavie est un gneiss dit gneiss fondamental , qu'on regarde comme l'équivalent du laurentien du Canada. Sur cette roche repose, en Westrogothie, un grès connu sous le nom de grès à [uroides, surmonté lui-même par un schiste alunifère. D'après M. Torell, le grès correspond au groupe de Longmynd du silurien inférieur, tandis que le schiste alunifère représenterait les Lingula-flags. Dans en schiste, M. A ngel in distingue deux étages: l'étage inférieur, caractérisé par les genres Conocoryphe et Para-
doxides, l'étage supérieur, où apparaissent les Olenus. Le grès à fucoïdes repose sur un gneiss altéré, qui s'observe bien en Westrogothie, aux environs de Lugnas. Déjà MM. W al 1 i n et Tor el 1 avaient trouvé dans la partie inférieure du grès un végétal d'une organisation relativement élevée, l'Eophy ton Linnaeanum, d'où le nom de grès à Éophyton pour distinguer cette assise inférieure, caractérisée aussi par un annélide, l'Arenicolites spiralis. Depuis, M. Linnarss on (i) y a recueilli une lingule (L. monilifera), une autre espèce d'Eophyton (E. Torelli), un brachiopode indéterminable et un organisme assez singulier, le Rhysophycus dispar, qui parait appartenir à un animal articulé. La partie supérieure du grès, ou grès à fucoïdes proprement dit, a fourni à M. Lin n arsson plusieurs exemplaires de Lingules. Flore silurienne. -- Divers auteurs ont décrit des organismes provenant des roches cambriennes ou siluriennes de l'Amérique du Nord, et qui leur ont paru présenter le caractère de végétaux
cependant d'autres observateurs ont cru devoir rapporter ces fossiles à des impressions laissées par des vers marins. La même
solution a été adoptée par MM. Salter et H ar k ness relativement aux prétendus fucoïdes signalés par M. Mac Coy dans les schistes de Skiddaw. Pourtant M. Alley n e N ic ho Icon (2) a (I) Geol. Mag., VI, 393. (2) Geol. Mag., VI, 491.
TOME XX, 1871.
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