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REVUE DE GÉOLOGIE. 574 trouvé dans ces schistes des fossiles qui, si leur nature végétale n'est pas absolutrient hors de doute, ne peuvent du moins pas être rapportés à des traces de vers. Il a décrit ces fossiles sous les noms
Eo(hyton palmatum et Chon&nes. Les deux premiers proviennent des assises supérieures des de Butotrephis Harknessii, 13.
schistes de Skiddaw ; les autres se rencontrent à la base de la série. Dn reste, d'après M. Hicks (i), la présence des végétaux serait hors de doute dans les roches siluriennes de l'île Ramsey, près de Saint-David; ces roches, qui forment le passage entre les schistes lingules et les schistes d'Arenig ou de Skiddaw, renferment les restes d'un végétal du genre Éophyton, dont la structure interne est, par exception, facile I. étudier et permet de classer ce genre parmi les cryptogames vasculaires. L'auteur a donné à cette espèce le nom d'Eophyton explanatum.
TERRAINS.
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provenant d'un poisson identique avec le Pteraspis du vieux grès rouge. Depuis, M. Pen ge 11 y (s) a recueilli plus de trois cents fragments de Pteraspis dans les roches dévoniennes du Devonshire et du Cornouailles ; ces fossiles avaient été longtemps considérés comme des éponges,, et ce n'est que depuis peu que leur véritable
nature a été reconnue. Cette découverte fait tomber l'une des principales objections qu'on opposât à l'identification du système dévonien avec le vieux grès rouge, si riche en poissons fossiles. HAUTE SILÉSIE. M. F. R o emer (2) distingue trois assises dans le terrain dévonien de la haute Silésie (3) :
ï Au sommet, couches de Bennisch, consistant en grès gris, schiste argileux et conglomérat quartzeux, avec diabase amygdaboitte et gisements subordonnés de calcaire et de minerai de fer. Douze espèces fossiles y ont été rencontrées , dont plusieurs
se retrouvent dans le dévonien supérieur de l'Allemagne occi-
Limite entre le terrain Silurien et le terrain dévonien. Les couches de passage entre le silurien et le ANGLETERRE. dévonien ont été étudiées, dans les environs de Woolhope (fierefordshire), par M. Br o die (2). On y observe la série suivante, de haut en bas, au-dessous du vieux grès rouge I. Grès en couches minces. Schistes brun foncé. Grès jaune. 9. Schistes de couleur olive. Grès en couches minces. Schistes de couleur olive.
Dans quelques localités, les schistes h et 6 ont fourni des débris végétaux (Lycopodites, Psilophyton), ainsi que des crustacés (Pterygotus Banksit Eurypterus Brodiei).
dentale
2° Grauwacke d'Engelsberg, formée de grauwacke et de sehiete argileux, souvent clivables. avec peu de fossiles ; 3° A la base, quartzites et schistes argileux de Wiirbenthal ; ce sont des quartzites blancs et des schistes argileux noirs, ces der-
niers contenant des lits de calcaire cristallin. Près de Würbenthal, dans la Silésie autrichienne, le quartzite a fourni douze espèces fossiles, dont trois, les seules qui soient déterminables, concordent avec les espèces du dévonien inférieur de Coblentz. A ce système sont associés des diorites et des schistes tlioritiques, ainsi que des gîtes métallifères (pyrites aurifères de fer, de cuivre; blende, galène, minerai magnétique, hématite). On trouve dans les quartzites le disthène, la stanrodirle, le grenat.
TERRAIN CARBONIFÈRE.
TERRAIN DÉVONIEN.
IRLANDE Les couches carbonifères de Ballycastle, dans le comté d'Antrim, se répartissent en trois étages
Nous .avons signalé l'année dernière (3) la déANGLETERRE. couverte, dans les schistes der:miens du Cornouailles, d'une plaqué
1. Etage supérieur. Grès massifs, schistes avec couches de houille, de black-band, de minerai de fer argileux, etc. (Lingula squamiformis).
(t) Geol. .11.1ag., VI, 534.
Revue de géologie, VI, 164. Revue de géologie, VIII.
Geai. Mag., VI, 77. Geol. Mag., VIII, 230. Geai. Society, 22 mars 71. (8) Geologie von Oberschlesien. Bredlau, 1870.