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REVUE DE GÉOLOGIE. 58o apparaît la houille, alternant avec des schistes très-ferrugineux avec fougères : ces schistes sont séparés du micaschiste par un grès et un calcaire, Parmi les plantes recueillies dans le schiste ferrugineux,
M. C a rr ut h ers ( t) a établi trois espèces nouvelles : Flemingites Pedroanus, Odontopteris Plantiana, Noeggerathia obovata. Ce savant n'hésite pas à rapporter la houille du Brésil à la période carboni-
fère, tout en reconnaissant que le charbon lui-même a plutôt l'aspect d'un produit secondaire. TERRAIN PERMIEN.
M. H. Magnan (9.) a annoncé l'existence du terrain GUIENNE. permien sur le bord sud-ouest du plateau central, entre les vallées
de l'Aveyron et de la Vère, dans la forêt de la Grésigne. Le zechstein y serait représenté par 5o mètres de calcaires compactes avec couches fissiles, à Turbonilla, Schizodus, etc., et 5o mètres de calcaires dolomitiques, de dolomies cendreuses, avec cargneules. Le grès rouge, puissant de 500 mètres, se composerait d'argiles, de schistes argileux et de grès fins, schisteux, psammitiques, de couleur rouge intense.
TERRAINS.
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accompagnés de conglomérats (verrucano), et rappellent empiétement les formations permiennes étudiées par M. Suess (1) dans les Alpes méridionales, ainsi que celles du même âge qu'on observe dans la vallée de Fassa. Les grès et conglomérats reposent sur les micaschistes et sont surmontés par la dolomie triasique à Megalodon Guembeli. Aussi les auteurs n'hésitent-ils pas à voir dans ces roches les équivalents du grès rouge permien. HAUTE SILÉSIE.Le terrain permien a été reconnu dans la haute Silésie par M. F. R °enter (2/. A cette formation se rattachent les conglomérats calcaires de Czerna et de Paczottowice, formés de galets carbonifères, avec couches de grès rouges et blancs et des restes d'Araucarites Schrollianus. Ce système est recouvert en concordance par la dolomie triasique à Myophoria fallax. Des tufs porphyriques, avec porphyre quartzifère, mélaphyre, et amygdaloïde, couronnent la formation, dont la base est marquée par des porphyres feldspathiques et quartzeux. Le calcaire blanc et cristallin de Karniowice repose sur les grès rouges et est recouvert par des tufs porphyriques que surmonte la dolomie à Myophoria. Cinq espèces de fougères et un cône de pin ont été trouvés dans le calcaire. DYAS ET TRIAS.
PYRÉNÉES.
M. Co quand (5) croit qu'il convient de séparer du
grès bigarré, pour les attribuer au permien, les grès rouges du pic d'Ossau et, avec eux, la plupart des grès rouges pyrénéens. En effet, ces grès sont directement liés aux calcaires carbonifères à Amplexus et, de plus, ils offrent -une analogie très-grande avec les grès rouges du massif de la montagne Noire qui, comme ceux de Réalmont, du pont de Carnarès, de Belmont et de Saint-Gervais, sont reconnus aujourd'hui comme permiens. Du reste, il est difficile de ne pas être frappé de la ressemblance que les poudingues du grès rouge de la montagne de la Rhune, près de Biarritz, présentent avec ceux du grès des Vosges. ITALIE DU NORD. -- MM. Gaetano Negri et Spreafico (CO ont
étudié les grès à texture porphyrique des environs du lac de Lugano. Ces grès, intimement liés aux porphyres quartzifères, sont Geol. hlag , t. VI, p. 151. Bull. Soc. hist. nal. do Toulouse, 1869. Bull. Soc. géol., L. XXVII, p. 59. Institut lombard des sciences d des lettres, 15 mai 1889.
M. Mar cou (5), en se fondant sur les modifications récemment apportées par M. de M o el I er à la carte géologique de la Russie,
modifications qui consistent surtout dans l'extension beaucoup plus grande donnée au trias aux dépens du permien, a insisté de nouveau sur la convenance de réunir le permien ou dyas et le trias en un seul groupe, celui du nouveau grès rouge. M. Mar cou tire un nouvel argument des recherches de M. Barb ot de arni (é), qui divise le permien russe en deux-étages, épais de 200 mètres, et distingue par-dessus un trias, puissant de 250 mè--tres, et jusqu'ici confondu avec le précédent. Enfin M. H ux 1 ey (5), en se fondant sur l'étude des reptiles, a exprimé la même opinion que M. Marc ou. (t) Revue de géologie, t. V111. Geologie Ton Obersehlesien. Breslau, 1870.
Bull. Soc. géol., t. XXVII, p. 915. Geognoslische Reise in der ncerdlichen gouv. in Europ. Russland. de géologie, L. VIII.
Geol. Society, L. XXV, p. 138.
Revue-