Annales des Mines (1871, série 6, volume 20) [Image 298]

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REVUE DE GÉOLOGIE.

TERRAINS.

TERRAINS MÉSOZOÏQUES.

Grès bigarré et grès des Vosges (en partie). i. Grès supérieur. 11 est tendre, ronge brique et de couleurs variées, mais sans cailloux.

mareuN Talesieus. ANGLETERRE. Il existe au centre de l'Angleterre, dans le volsinage de Burton sur Trent, un conglomérat que les géologues anglais rattachent au nouveau grès rouge (trias),. et qui est formé par des cailloux roulés de quartzite aux couleurs vives, avec très-

2. Assise moyenne, grès brun rougeâtre, plus durs, avec .cailloux quartzeux, passant à un conglomérat avec calcaire. 5.,Grès inférieur, tendre, rouge brique, sans cailloux. M. Dieu 1 af t (1) rapporte, comme l'a déjà fait LANGUEDOC. M. É milieu Dumas, au trias les grès du midi de la France, 'co-

peu de galets provenant des roches carbonifères du voisinage. Ces quartzites, d'après M. Bull. (i), ne se rencontrent nulle part en Angleterre; on les trouve seulement dans le conglomérat qui forme la base du -vieux grès rouge en Écosse. M. Hull est donc d'avis que c'est ce vieux grès rouge qui a fourni les éléments du conglomérat triasique en question. Du reste, la commission géologique d'Angleterre, en faisant; la carte des Mendip-Hills, a conetaté que divers conglomérats se sont formés à plusieurs reprises pendant toute la série du Keuper ; ils

loriés comme infraliasiques, sur la carte géologique de France. En effet, dans l'Ardèche et le Card, on trouve la zone ,à Avic.ula contorta au-dessus de ces grès et toujours dans un système calcaire. 11 en est de même, dans la Lozère. Quant -à .l'Aveyron, -c'est très au-dessus des grès que se développe l'Avicula contorta.

se sont -déposés le long d'une terre paléozoïque, tandis qu'a la même époque les grès et les marnes du Keuper s'accumulaient

reste, M. ficher t (3) ne voit pas de raisons suffisantes pour _enlever à l'infralias ou étage rhétien les arkoses de l'llé,rault : suivant lui, il n'est nullement démontré que l'infralias commence seulement avec l'Av. contorta.

dans une eau plus ou moins profonde. Mais les conglomérats ont pu se former encore à d'autres époques. Ainsi le conglomérat de Bristol, qui se trouve à la base du

Keuper, pourrait être, d'après M. Etheridge (2), l'équivalent du muschelkalk. Ce conglomérat est dolomitique et associé à divers minéraux, tels que la calamine et l'hématite. Il a fotirni des restes de reptiles (thecodontosaurus, etc.). En résumé, voici, d'après M. E th er idge, la concordance entre le trias d'Angleterre et celui du continent. Marnes irisées.Marnes rouges avec bandes d'argile marneuse, .accidentellement micacée et contenant des veines de gypse et de sel gemme. Crustacés, bivalves (estlieria), foraminifères à la base dans le comté de Leicester. Lettenkohle. Grès du Keuper avec marnes intercalées (waterstones), passant à la base à des grès pâles et à des grès d'un rouge foncé. Conglomérat calcaire du centre de l'Angleterre. Conglomérat dolomitique de Bristol à Dinosauriens. Muschelkallc. Manque en Angleterre, à moins qu'il ne soit représenté par le conglomérat dolomitique.

Maintenant M. Di eu la-fait est devis que les grès on question appartiennent au grès bigarré plutôt qu'aux marnes irisées. 'Cette opinion, qui ferait descendre dans le trias la plupart des gypses

du pays, n'est pas admise par MM. .Pa rr an et Hébert (2). Du

M. Di eul a fait (à) a précisé l'extension du trias PROVENCE. dans la Provence. Il a constaté, conformément à l'opinion de M. de Villeneuve, que la presque totalité des grès rapportés autrefois à cette formation appartiennent en réalité à des étages plus anciens. Les cargneules supérieures au muschelkalk représentent les marnes irisées, étage très-incomplet en Provence. Le muschelkalk s'y trouve aussi grandement réduit depuis la découverte de la zone à Av. contorta, anciennement confondue avec lui. Quant à l'extension horizontale de la formation triaSique, elle est aussi complète dans le bassin de la Durance que sur le littoral de la Méditerranée.

On.observe dans la vallée de Gosau, au ALPES AUTRICHIENNES. pied du haut Plassen, une sérié assez puissante de bancs calcaires rouges, quelquefois accompagnés de silex, dont l'âge- avait paru CO Bull. Soc. géol., t. XXVI, p. 398.

Geol. Mag., t. VI, p. 182. Géol. Mag., t. VII, p. 88. - Cool. Society, I. XXVI, p. 174.

Bull. Soc. géol.. t, XXVI. p. 398. Bull. Soc. géol.. t. XXVI, p. 447. Matériaux pour servir à la description scientifique de la Provence, 1870.