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REVUE .DE GÉOLOGIE.
Limite entre le Trias et le Lias.
TERRAINS.
Étage rhétien.
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a reconnu que ce système de grès à lignites contient les fossiles de la zone à Avicula contorta (0Strea Flisingeri, Mytilus Floffmanni, M: minutas, Cypricardia Marcignyana, Schizodus posterus; Schizodus triangularis, etc.). L'étude des végétaux du systèlne conduit à la MêMe COnclusion. Il en est de même, paraît-il; *des grès de ,Hcer, qui ont fourni 13 espèces végétales dont 5 se trouvent exclusivement dans la zone à Avicula'contorta et 5 sont communes à cette zone et à celle de l'Ammonites angulatus: M. Se hi in per partage- sur ce point l'opinion de M. Hé b,e rt. M. Hébert a de plus fait remarquer, en s'appuyant Sur les travaux de M. Sc him per (I), que g des espèces végétales connues dans l'étage rhétien se retrouvent dans le lias. Cette proportion d'espèces comMenes entre deux formations est plus forte que pour deux autres terreeS beitsécutifs quelconques de la série géologique, d'où l'auteur Cenelut que l'étage rhétien est la base du lias et doit être détaché du Keuper. -
est disposé à considérer les marnes irisées comme se reliant beaucoup plutôt à l'étage rhétien et même au lias, qu'au grèsbigarré. Selon lut, les traces de pas d'animaux fossiles qu'on observe dans ces marnes prouvent qu'elles se sont déposées dans des eaux sans marées, c'est-à-dire dans de grands lacs intériears : la grande abondance de l'oxyde de fer lui paraît justifier encore cette manière de voir. Cependant M. Tate, après avoir 'rappelé que des fossiles marins ont été trouves dans les marnes rouges, ajoute qu'en Irlande il y a entre les marnes et l'étage rhétien une démarcation très-tranchée, tandis qu'il est impossible d'en apercevoir une entre ce dernier et le lias. ROYAUME-UNI.
l. R am say (1)
M. H. Magnan (2) a découvert l'étage rhétien dans GIIIENNE. les vallées de l'Aveyron et du Cérou. Cet étage a Go mètres d'épaisseur, savoir : f,o mètres de eargneules, d'argiles et de calcaires, surmoulant 20 mètres de 'calcaires dolomitiques et compactes, quelquefois à grains de quartz, avec Anatina precursor, Gervillia prmcursor, Mytilus minutus. Cette découverte a fait rentrer dans le Keuper les,anciens grès infraliasiques de l'Aveyron. LANGUEDOC. M. Di eu lafait (3) a signalé, l'existence de la zone
à Avicula contorta dans une foule de localités du Languedoc, où elle n'était encore connue qu'en deux points, savoir : à Joyeuse
HAUTE SILÉSIE. L'é,tàe rhétien de la haute Silésie, décrit par M. F. Roemer (2) sous le nom de Keuper stipérieur, c'est-à-dire, comme on voit, en oppiositiot formelle avec les vues qui Viennent d'être mentionnée, cOmprend : à la base, les coueltd de "(Filmsdorf (2.0 à 25 mètres)., argiles et Marnes rouges ou vertes, avec sphérosidérite et plantes terrestres ; au 'sommet, les couche Estheria de Hellerwaid (20 à 25 métres), grès blanc finement stratifié, avec mica et schistes. L'Estheria minuta y est abondante.
(Ardèche) et à Lodève (Hérault). Les observations de l'auteur, quise sont étendues aux départements du Gard, de l'Ardèche, de PHérault et dp l'Aveyron, lui ont montré partout la zone à Avicula contorta sous la forme d'un système nettement calcaire, toujours supérieur aux grès dits infraliasiques de la carte géologique de France.
Les grès à empreintes végétales de la côte de Scanie forment un système puissant de 300 mètres, dans lequel on exploite, à Hoeganaes, prés d'Helsingborg, des lignites dont l'âge est resté assez longtemps indécis. Mantell en avaitfait du wealdien; et la plupart des géologues les rapportaient au lias. M, Hébert (é) SCANIE.
TERRAIN -JURASSIQUE.
Lias. IRLANDE. M. R. Tate (3) a trouve en Irlande, dans l'île Magee, comté d'Antrim, une bélemnite dans la zone à Ammonites arumlatus. L'auteur lui a donné le nom de Belemnites praematurus; l'espèce est de très-petites dimensions. Pour retrouver des bélemnites dans le lias irlandais, il faut s'élever au-dessus de la zone à
Amm. Bucklandi.
Geol. Society, 25 Janvier 1671
Bulletin Soc. d'hist. nat. de Toulouse, 1869. Bull. Soc. géol., t. XXVI, p. 398. Bull. Soc. géol., t. XXVII, p. 366.
(t) Traité de paléontologie végétale, t. I. Geologie von Oberschlesien. Breslau, 1870.
Geol. Mag., t. VI, p. 166.