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TERRAINS.
REVUE DE GÉOLOGIE.
d'Aix, dans la mollasse à ostrea crassissima, un mélange entre les fossiles marins et ceux d'eau douce, Unio, Anodonta, etc. En un point même la mollasse est couronnée par des couches calcaréomarneuses à lymnéeS, physes, planorbes, néritines et helix appartenant à des espèces nouvelles. Les argiles à ostrea cra,ssissima du mont Perrin sont surtout caractérisées par un crustacé décapode brachyure, que 'M. Mari o n décrit sous le nom de Macrophthalmus aquensis, en le comparant à une espèce actuelle de la nier Rouge.
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HAUTE Siam.- Voici, d'après M. Ro em er (1.), la composition du terrain miocène dans la haute Silésie. Groupe supérieur: sables blancs et argiles, avec minerai de fer, près de Kieferstdtel et de Stanitz, Lignite. Restes de Prox furcatus (forme indienne). Les dépôts d'eau douce ou saumâtre (couches à cérithes et à congeria de Vienne) font défaut dans ,la haute
Groupe inférieur : argile marine et calcaire de la Leitha (150 à 25o mètres). Argile gris bleuâtre, avec sables quartzeux. contenant
VIGENTIN. On doit à 'M. Bay a n (1) une étude nouvelle des assises miocènes du Vicentin, que l'auteur classe de la manière
beaucoup de chaux. Équivalent de l'argile marine inférieure de Vienne, calcaire jaunâtre, très-fossilifère. On y trouve aussi du gypse et du sel gemme ; cet horizon est le même que celui de
suivante
Wieliczka (2). K.. Conglomérats d'eau douce de Maser.
Miocène.
d'Asolo.
Sables d'Asolo.
Lignites
J. Marnes bleues d'Asolo, Bomano, etc. I. Calcaire à nullipores, mollasse à pecten et scutelles de Sado, Malo, Alto villa.
Oligocène i H. Couches à macropneustes deMont.QSpiado. ( Eruption basaltique du supérieur. t Breccioles de Castel G011031,10. Monte Castellaro. I
'
L'étage H est caractérisé par les Trochus' Liter:si, NL;tica crassatina, Macroprieusles ltleneg:hinii. DALMATIE, CROATIE, ESCLAVONIE.
Il
existe en Dalmatie, à
Miocic près de Dern is, iiibaric près de Verlicca et Turialt, des formations d'eau douce dont la l'aune a été étudiée par l. eumay-r (2). il y a reconnu : melanopsis pygma, Bythinia .tentaculata, Litorinella N.eritina Grateloupana, lieUx turonen,,is. H.
subcarinata, Limnus subpalustriS, Planorbis.cornu,, P. applanatus, Amnicola immutata, c'est-à-dire la faune miocène des couches à Congeria du bassin de Vienne. Les types tropicaux et américains font défaut, trois espèces appartiennent à la faune actuelle. Les couches à Congeria se retrouvent aussi en Croatie et dans les confins militaires de l'Esclavonie, 'près de Gradiska. Leur faune
comprend trente-cinq espèces, dont treize sont. identiques avec celles des couches à Congeria de Vienne (Congeria subglobosa, C. spathulata, C. triangularis, Melanopsis 'decollata, Vivipara. concinna, Bythinia tentaculata, etc.), et quatre se retrouvent dans la faune actuelle. Comme en Dalmatie, les formes caspiennes manquent et le caractère de la faune est plutôt celui des lacs intérieurs. bull. Son. géol., t. XXVII, p. 444. Jahrb., ct. K. K. g. R., t. XIX, p. 355.
Étage pliocène. Depuis plusieurs anANGLETERRE. NORFOLK ET SUFFOLK. nées, les géologues anglais ont entrepris une étude approfondie
des divers dépôts du crag, dont le caractère essentiellement local et variable rend la classification très. difficile (3). La diffi-
culté portait principalement sur les rapports du crag du Suffolk avec le crag de Norwich. Grâce aux travaux de MM. Sear I es
Wood, H armer et Pr e stwich, cette question peut- être considérée aujourd'hui comme résolue. M. Prest wi ch (!i) avait depuis longtemps divisé le crag rouge en deux assises: l'une, inférieure,,à stratification oblique; l'autre, supérieure, formée de sables passant à l'argile de Chillesrord. De-
puis lors, il a suivi vers le nord la division supérieure du crag rouge et l'a trouvée bien développée à Easton-Bavent et à Lowestoft, où des couches semblables à celles de Chille.sford reposent sur le crag à mammifères de Norwich avec ses coquilles bien connues. Des traces du forest-bed se voient clairement sur l'argile de Chillesford, qui paraît passer au-dessous de la couche à éléphants et représenter une partie du forest-bed. Ainsi se trouverait bien justifiée la classification adoptée par sir Ch. Ly e IL Quant aux
distinctions fondées par MM. Wood et Harmer sur la présence ou l'absence de la Tellina solidula (balthica), M. Pr es t w i ch n'y attache pas une grande importance. Geologie von Obersehlerien. Breslau, 1370. Revue de géologie, t. VII, p. 202. Revue de géologie, t. VI, p. 107; VII, p. 2J5 ; t. VIII, p. 125. Geol. Sociely, 26 janvier 1070.