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AU PUITS MONTEREAU N° 2 (LOIRE).
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EXPLOSION D'UNE CUAUMERE A VAPEUR
centimètres, l'air pouvait s'accumuler dans tout le segment déterminé par cette flèche à la partie supérieure du bouilleur, et même dans un segment un peu plus grand si 12
l'on tient compte de l'effet produit par la capillarité. Or l'eau froide poussée Par un giffard contient toujours de l'air en dissolution, et cet air se dégage avant la température de loo degrés. L'air devait donc s'accumuler dans le deuxième bouilleur, et ainsi la partie supérieure de ce bouilleur étant touchée par les flammes, pouvait arriver sinon au rouge, du moins à une température de plusieurs centaines de degrés. En cetétat, un mouvement tumultueux de l'eau produit par une cause quelconque, principalement par le jeu de l'alimentation, devait amener une brusque production de vapeur. D'où l'explosion. La catastrophe de Firminy doit servir d'instruction pour
l'avenir. Voici entre autres, les règles dont elle montre l'utilité 1° Disposer chaque communication de telle sorte que la section qu'elle détermine sur le cylindre d'où elle part, coupe la génératrice supérieure de ce cylindre ; 2 ° Donner aux bouilleurs et aux communications une inclinaison suffisante pour qu'en aucun point un effet de
capillarité ne puisse faire stationner 5° Emboîter les feuilles de tôle l'une dans l'autre dans le sens que doit suivre l'eau, c'est-à-dire dans le sens de l'inclinaison montante ; 40 Lorsque les communications ne sont pas placées exactement à l'extrémité des bouilleurs, adapter au sommet de ces parties extrêmes, où l'air pourrait s'amasser, un tube montant qui ira déboucher, soit dans un bouilleur supé-
rieur, soit dans la chaudière, soit dans la communication voisine ;
5° Quand on se sert de manchons en fonte pour relier un cylindre avec un tube de communication, fixer les tôles en dedans du manchon et non le manchon en dedans des tôles,
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attendu que cette dernière disposition laisserait nécessairement une partie rentrante qui retiendrait de l'air. Ce dernier point est signalé, quoiqu'il n'y ait point de: parties d'un fait en fonte dans les chaudières de Firminy, à cause constaté tout récemment sur un bouilleur d'une chaudière de Montrambert. Dans ce bouilleur, établi dans des conditions analogues
à celui de Firminy, la tôle a été rongée très-rapidement sur une certaine largeur le long de la génératrice supérieure, probablement parce qu'un manchon en fonte placé à un bout en dedans des tôles perniettait à l'air de stationner dans la partie supérieure, et qu'ainsi cette partie s'est trouvée soumise à une série de petits coups de feu. Saint-Ëtimme, le
16 mars 187 r.