Annales des Mines (1873, série 7, volume 3) [Image 91]

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DÉSARGENTATION ET RAFFINAGE DU PLOMB

terons quelques détails sur la main-d'oeuvre, les consommations, la production des produits secondaires aux appareils, et sur l'installation de ces appareils et celle de l'atelier. Il s'agit toujours de plombs à 125 grammes. Main-d'oeuvre. La main-d'oeuvre spéciale pour un appareil comprend Chef cristalliseur à Ouvrier

francs.

',oc, par opération, 0,70 0,70

Ouvrier.. Total

2,110 par opération,

auxquels il faut ajouter le salaire des aides au moulage du plomb marchand et les journées de chauffage du dimanche, ce qui porte la main-d'oeuvre spéciale à 2,68 par opération. La main d'oeuvre diverse comprend les frais de surveillance, transports de la cour à l'atelier et empilage des plombs, laboratoire, forgeron, etc., etc. Le chef cristalliseur est chargé de la conduite des opérations. Des deux ouvriers, l'un est chargé de la grue et du foyer du générateur, l'autre du foyer des chaudières ; ils font ensemble les diverses manoeuvres (enlèvement des oxydes, coulées, etc., etc.). Les postes sont de douze heures. Combustible. Il faut pour les chaudières des appareils un combustible très-inflammable, afin d'opérer sans perte de temps la fusion du plomb et des cristaux. Le gros charbon de la Grand-Combe remplit bien ce but, bien qu'il

contienne 20 p. ioo de cendres. La consommation totale de ce combustible est de 120 kilogrammes par opération dont 77 p. 100 environ, soit 92 kilogrammes, est brûlé sous les chaudières, et le reste, 28 kilogrammes, est brûlé

sous les générateurs. L'habileté du chauffeur a une grande influence sur la consommation.

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DANS L'USINE DE MM. LUCE FILS ET ROZAN.

Un mauvais tirage peut Importance d'un bon tirage. abaisser à quatre, par poste de douze heures, le nombre d'opérations qui s'élève à six ou sept, et même à neuf, avec d'opérations doit être un bon tirage. Un plus grand nombre mauvais résultat, car l'ouvrier n'a plus considéré comme un complétement les cristaux. le temps de fondre effet analogue. La mauvaise qualité du combustible a mi Oxydes. La cheminée en tôle de chaque appareil est surmontée d'une chambre en tôle de deux mètres cubes et partie de la vapeur deux tiers de volume, où se condense une chargée d'oxydes qui sort de la chaudière ; la vapeur se de condensation de io o mètres rend de là dans des chambres à peu près de cubes environ par appareil où elle achève le conduit général se dépouiller d'oxydes et s'échappe dans le tirage de qui mène à la cheminée. Il est important que les oxydes ne cette cheminée soit très-actif afin d'éviter que le travail malsain. se répandent dans l'atelier et ne rendent qui se Les oxydes, recueillis dans les chambres, sont ceux produisent pendant la cristallisation. Ils ont la composition suivante : Oxyde de plomb Oxyde de fer Oxyde de cuivre. Acide antimonieux Acide arsénieux. Acide sulfurique. Acide carbonique Pertes

83,3o 0,8o 5,50 5,4o

I,5o o,45 2,25 8o

100,00

ilans la Les oxydes, recueillis sur le plomb en fusion grande chaudière au commencement d'une opération, sont ceux qui se sont produits à la fin de l'opération précédente pendant la coulée du plomb enrichi, la vapeur barbotant la coulée. Ces oxydes sont loin d'être encore pour faciliter

aussi impurs que ceux qui sont recueillis clans les cham-