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FAUNE DU QUIDERSANDSTEIN INFÉRIEUR.
FAUNE DU QUADERSANDSTEIN INFÉRIEUR.
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marquer que la place où M. Geinitz met les couches de Strehlen concorde parfaitement avec ce que l'on peut observer dans le midi de la France. SUR LA FAUNE DU QUADERSANDSTEIN INFÉRIEUR DU BASSIN DE L'ELBE D'APRÈS
MER. GEINITZ, REUSS ET EQ;ESCHE
La couche à Micraster des Corbières (et vraisemblablement aussi celle des environs de Nice, qui a tant. (l'analogie avec elle) sont placées au-dessous des bancs à flippurites cornuvaccinum, comme l'a dit d'Archiac depuis longtemps.
Par M. B AYAN, ingénieur des ponts et chaussées,
On ne trouve dans le nord rien d'analogue à la faune de cet horizon, si ce n'est daus les couches de Strehlen, que
Attaché aux collections do l'École des mines.
M. Geinitz place précisément au-dessous du Quadersandstein
supérieur, qui est l'équivalent de notre craie blanche. M. Fritsch a signalé également, en Bohême (C),. des ammo-
MM. Geinitz, Reuss et BbIsche ont fait paraître dans le Palxontographica de MM. Dunker et Zittel six livraisons de la description des fossiles du Quadersandstein du bassin de l'Elbe.
Les Annales contiennent déjà un résumé de la partie géologique (*) . Mais cet ouvrage a une assez grande impor-
tance paléontologique pour qu'il ne soit pas sans intérêt d'insister ici sur les résulats des paléontologistes allemands. En effet, bon nombre des espèces citées dans le Quader
inférieur du bassin de l'Elbe se retrouvent en France, dans la craie de Rouen, et plus encore dans les couches du Mans, dont la partie inférieure présente tant d'analogie avec le Tourtia de la Belgique et celui d'Essen an der Ruhr. C'est donc surtout avec les fossiles du Mans que nous comparerons ceux qu'ont décrits M. Geinitz et ses collaborateurs. Cinq livraisons de la faune du Quader inférieur
ont déjà paru, et l'on peut, dès à présent, apprécier ses affinités. Nous remettons à un autre moment l'examen de celle du Quader moyen et supérieur, en nous bornant à re(*) Annales des mines, 7e série, t. H, p. 1171 et 509, Revue de géologie de MM. Delesse et de Lapparent.
nites qui sont probablement identiques à celles que nous avons recueillies dans les Corbières, au-dessous des hippurites.
Nous suivrons ici l'ordre dans lequel ont paru les livraisons de l'ouvrage dons nous nous occupons. La première est consacrée à l'étude des Spongiaires (Ce). Un assez grand nombre d'espèces sont énumérées par M. Geinitz. Nous appellerons surtout l'attention sur la première, que l'auteur
avait déjà figurée il y a trente ans, et qu'il décrit aujourd'hui sous le nom de Spongia saxonica. C'est un fossile curieux, de nature un peu problématique, puisque le professeur GOppert l'a rangé parmi les fucoïdes, sous le nom de Cylindrites spongioïdes. M. Geinitz le classe dans le genre
Spongia, en le comparant au S. aleicornis, Esper. La présence d'un spongiaire dans la craie est un fait intéressant en effet, les spongiaires proprement dits (à l'exclusion des spongitaires) (***) , sont au moins extrêmement rares dans les couches sédimentaires, et n'ont généralement laissé d'autres traces que leurs spicules, qui n'ont pas encore été bien (*)Cepttalop. &atm. Kreide, 1872. livr., mai 1871. (**) Geinitz. Paloemitographica, t. XX, (***) cf. de Fromentel. Introd. étude Éponges fossiles. Mémoires de la Société linnéenne de Normandie, t. XI, 1859.