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MÉTHODES D'EXPLOITATION DES COUCHES PUISSANTES
couronne, mais c'est moins grave que d'y avoir des incendies.
Comme dans la méthode par foudroyage, la couche est divisée par des plans inclinés et de grands niveaux en quar-
tiers carrés de ioom de côté, subdivisés par des niveaux secondaires espacés de o'". Mais ceux-ci se dévient vers
toit, traversent la barre blanche et la suivent en la prenant pour mur. Deux niveaux consécutifs, arrivés à le
la limite du champ d'exploitation, sont reliés par un montage. Alors on procède au dépilage: Si le charbon est solide, on prend une taille inclinée tout le long du montage, et on
'la pousse en battant en retraite vers le plan incliné ; le remblai suit à mesure par derrière. Si le charbon n'est pas assez solide, on remblaye le montage, puis on prend à côté,
dans le niveau du bas, un front de taille suivant la direc fi on, et on le pousse jusqu'à la galerie du haut, et ainsi de suite. On peut accélérer le dépilage en prenant au début trois ou quatre montages équidistants dans le pilier long et procédant de même pour chacun d'eux. On dépile à la fois tous les piliers longs du quartier; chaque chantier a 4 ou 5 d' avance sur celui qui vient au-dessous, de sorte ue le plan d'ensemble du dépilage présente une série de gradins renversés. Dès que les chantiers de la première tranche ont un peu marché, on prend derrière eux les chantiers de deuxième tranche, et on les tient à 7 ou 8" en arrière ; on a poussé, p endant le traçage de la première tranche, des niveaux secondaires au mur de la deuxième. Une fois les deux tranches au-dessus de la barre terminées, on passe au mur de la couche et l'on dépile par trois tranches prises simultanément. Cette méthode est abandonnée, on ne l'emploie plus que pour utiliser quelques traçages déjà faits. On lui reproche 10 De coûter beaucoup de bois, la couronne, déterminée
DE HOUILLE EN FRANCE.
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par un plan de stratification, ayant une tendance à glisser qui oblige à renouveler fréquemment les chandelles; 20 De provoquer des incendies; quelque activité que l'on mette à enlever une deuxième et une troisième tranche sur les remblais, il s'écoule assez de temps pour que la couronne se fissure et que le toit s'embrase. Firminy, puits Monterrad n° - La couche (grande couche de la Malafolie) a une puissance de 6 à 8m, une inclinaison de 25° à 3o° ou environ o,5o, d'où une traversée horizontale de 21m. Elle est coupée par des accidents assez nom-
breux. Le toit est un schiste noir à plan de décollement net et lisse, il s'affaisse en grande masse sur les remblais et les comprime d'une manière égale, sans se fissurer. Le charbon est assez tendre, il présente des délits suivant la stratification. C'est de la houille mi-grasse à longue flamme, riche en matières volatiles. Il y a une certaine quantité de grisou le menu s'echauffe très-vite ; les schistes du toit sont encore plus inflammables que le charbon, et les incendies sont fort à craindre. Le champ d'exploitation est compris entre deux galeries de niveau distantes de 15o0 (suivant la pente); la galerie inférieure sert au roulage du charbon, la galerie supérieure à celui du remblai. Des plans inclinés, suivant la ligne de pente, espacés de ioo à 15o°', le divisent en panneaux. Ces panneaux ont pour une de leurs limites un accident, quand il s'en trouve un convenablement placé, sinon ils s'arrêtent à la distance que l'on peut faire parcourir en un relai à un rouleur. Il y a quelques années (voir la note de M. Chansselle sur les méthodes d'exploitation à l'Exposition de 1867, Bulletin de la Société de l'industrie minérale, tome XIV), pour prendre un des panneaux, on enlevait sur le mur, dans toute son étendue, une première tranche de 2', puis on s'élevait sur les remblais et l'on prenait une deuxième et une troisième tranche. 11' arrivait ainsi que le temps qui