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DE HOUILLE EN FRANCE.
MÉTHODES D'EXPLOITATION DES COUCHES PUISSANTES
Aussi prend-on des remblais dans les découverts pratiqués suries affleurements, à Montceau-les-Mines, au Creuzot,
à Cransac, à Decazeville, à Saint-Eloy, à Commentry, etc. Le prix de revient de la houille extraite de ces découverts
est inférieur de Rà3 francs à celui de la houille provenant de l'exploitation souterraine, L'exploitation à ciel ouvert est surtout avantageuse, quand il s'agit comme à Montceau-les-Mines, à Cransac, à Decazeville, d'affleurements criblés d'anciens travaux souterrains où le feu s'est déclaré. Elle présente le triple avantage de sauver ce qui reste de charbon dans ces massifs gaspillés, de fournir des schistes brûlés' qui forment d'excellents remblais et surtout de délivrer l'exploitation souterraine d'une menace d'incendie toujours suspendue au-dessus de sa tête.
DEUXIÈME PARTIE. COUPA /MAISON 711>ES I1ÉT111101DES.
Il est rare que l'on trouve deux méthodes différentes appliquées dans des conditions bien comparables : la puissance et l'inclinaison des couches, et la dureté du charbon, sa solidité quand il est en couronne, sa disposition plus ou moins grande à prendre feu spontanément, sa tendance au clivage, l'importance et la position des nerfs qui s'y intercalent, la nature des remblais dont on dispose, l'absence, la présence ou l'abondance du grisou, toutes ces circonstances
varient souvent d'un point à l'autre de la même mine, à plus forte raison d'une mine à une autre. Les divers articles
du prix de revient dépendent encore de deux autres éléments variables, le taux des salaires et l'organisation des
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chantiers et du payement. Il ne sera donc pas toujours possible d'apprécier à l'aide de rapprochements numériques précis l'influence de la méthode sur les diverses branches du travail souterrain, et il faudra souvent s'en tenir à des considérations générales plus vagues, mais confirmées par l'ensemble des faits et dont le peu de précision est mieux d'accord avec la nature essentiellement flottante des données. CHAPITRE I". AMÉNAGEAIENT ET TRAÇAGE.
§
Aménagement.
La marche générale du déhouillement est la même dans toutes les méthodes : on commence par les parties supérieures de la couche, et l'on prend des étages successifs en descendant. L'écartement des plans qui les limitent dépend avant tout de la nature du charbon et des roches encaissantes. Quant à la largeur des étages, mesurée suivant la ligne de plus grande pente, elle varie entre des limites moins éloignées, mais ce sont toujours la solidité plus ou moins grande et la tendance à l'incendie plus ou moins marquée qui la déterminent d'abord. En général, dans les charbons inflammables, on la restreint tant qu'on le peut il faut, dès qu'on a coupé le pied d'une masse, l'enlever rapidement avant qu'elle ait eu le temps de s'échauffer. Les plans qui limitent les étages sont horizontaux si l'inclinaison est un peu forte ; si elle est faible, ils sont normaux à la surface. Une méthode horizontale avec ou sans rabatage est la
seule qui permette de prendre, comme à Campagnac. à Cransac (mine de la Balane* etc., des étages de 2m,50 à 4m seulement de hauteur. La méthode par foudroyage