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DE HOUILLE EN EilANCE.
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ches inclinées et par tranches horizontales peut, suivant les cas, se prêter à une activité plus ou moins grande. La méthode verticale ne semble pas se concilier avec une forte production. Quelques chiffres sont exagérés, parce qu'ils
proviennent d'observations faites sur un champ de 4o à 50m de longueur, avec de longues tailles menées de front sur toute cette étendue; or on ne pourrait guère, sans danger, procéder ainsi pour une longueur de 500m. Si j'écarte ces nombres, j'arrive aux résultats suivants fie
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MÉTHODES D'EXPLOITATION DES COUCHES PUISSANTES
Dans la méthode par rabatage, la production journalière du champ de comparaison est de 250 à 45o tonnes ; les nombres les plus bas correspondent aux chantiers en recoupe, les plus élevés aux chantiers en traverses ; Dans la méthode par tranches inclinées, cette production atteint 890 tonnes avec l'exploitation simultanée de quatre ou cinq tranches (Montrambert) ; avec une seule tranche, elle peut descendre à 125 ou 200 tonnes (Cransac, la Pérounière) et aller jusqu'à Lioo et 425 (Firminy, Épinac) ; Dans la méthode par tranches horizontales, on part des productions faibles, 85 à i 3o tonnes (Campagnac, Cransac, la Péronnière); on trouve ensuite des productions moyennes, 175 à 25o tonnes (Commentry, Decazeville, le Creuzot) ;
on arrive aux grandes productions, 44o tonnes (la Beraudière, puits Dyèvre) , et près de 600 tonnes (Montceau-lesMines, puits Sainte-Marie et Sainte-Élisabeth); Dans la méthode verticale; on a io o et 175 tonnes. Quant à la méthode par foudroyage, elle ne peut atteindre
une forte production que si elle s'applique à un champ étendu; car si l'on ne veut pas exagérer outre mesure le gaspillage et le péril, il faut ne laisser tomber le toit qu'en
battant en retraite; par suite, on n'aura de chantiers que sur le périmètre du champ, au lieu qu'on peut, dans toutes
les méthodes par remblais, les multiplier presque à volonté, dans l'intérieur de celui-ci.
§ 2. Production spécifique.
La production journalière du champ de comparaison n'est pas la vraie mesure de l'activité du déhouillement ; elle dépend en effet, non-seulement de la longueur du champ, mais aussi de sdn étendue. Pour avoir une sorte de production spécifique, j'ai calculé dans chaque cas la production annuelle qui correspond à i mètre quarré du champ d'exploitation (*), c'est-à-dire de la surface sur laquelle sont répartis, à un moment donné, les chantiers d'abatage. J'ai pris comme production annuelle le produit par 5oo de la production journalière d'un champ de 5oo mètres ; j'ai obtenu l'étendue du champ en multipliant 5oo mètres par la traversée horizontale moyenne de la couche, pour les méthodes horizontales, par la largeur de l'étage, mesurée suivant la ligne de plus grande pente,' pour la méthode par tranches inclinées ; enfin j'ai divisé le premier nombre par le second. Les résultats ainsi trouvés donnent des indications sur la production journalière qu'on a chance de réaliser si l'on applique à une couche la méthode observée dans une couche de dureté analogue, pourvu que dans les deux cas les conditions de l'allure diffèrent assez peu. J'écarte encore ici les résultats correspondant aux nombres exagérés dont j'ai parlé tout à l'heure. Alors on trouve des productions spécifiques variant de ià 17. On peut les grouper en quatre classes
De 1 à 3, productions spécifiques De 3 à 6, productions spécifiques
De 6 à 12, productions spécifiques Au-dessus de 12, productions spécifiques.
faibles. moyennes. fortes. exceptionnelles.
Dans la méthode par rabatage, la première variante m'a (e) C'est M. Mire, ingénieur des mines de la Béraudière,.qui suggéré l'idée de calculer cet élément.