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DE DOUILLE EN FRANCE.
MÉTHODES D'EXPLOITATION DES COUCHES PUISSANTES
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(Je suppose que le prix de revient, déduction faite du remblai, est le même de part et d'autre).. Pour éviter les pertes autant que possible, il faut donner
chantiers remblayés ; et les bois sont toujours placés sur du remblai plus ou moins irais. Dans les autres méthodes,
aux étages une certaine hauteur, puisque la partie supérieure de chacun d'eux est compromise, mais sans Vexa-
choses égales d'ailleurs ; cependant, peut être, dans la méthode par tranches horizontales, la couronne, si la couche
le boisage du chantier est à peu près le même, toutes
gérer; il faut en outre s'abstenir tant qu'on le peut de
est presque verticale, pèse un peu plus sur les bois et
laisser des piliers de protection, et surtout de les garder
ceux-ci ont un peu plus de tendance à entrer dans les rem-
longtemps.
blais. CHAPITRE BOISAGE ET REMBLAYAGE.
§ s.
Boisage.
Cet important élément du prix de revient dépend surtout de la nature de la couronne. Là encore une comparaison un peu précise des diverses méthodes est impossible (voir les exemples donnés aux annexes).
La méthode par foudroyage emploie peu de bois dans les dépilages, du moins à la Muré et à Montceau.
.
Dans les méthodes par remblais, on doit s'attendre à trouver les frais de boisage par tonne plus élevés qu'ils ne
le sont dans l'exploitation des couches de 2 mètres de puissance. En effet, dès qu'on a pris une tranche dans un étage, on a une couronne plus ou moins fissurée et difficile à tenir ; en outre les bois reposent sur un sol de remblais inégalement tassés dans lequel ils s'enfoncent souvent. Le premier inconvénient est d'autant plus sensible qu'on prend plus de tranches superposées, le second d'autant plus qu'on s'élève sur des remblais plus frais. Aussi, dans la méthode par rabotage et dans la méthode verticale, les frais de boisage sont élevés dès que le charbon n'est pas très-dur ; les divers points de la couronne sont soutenus très-inégalement, ce qui donne des mouvements brusques au voisinage des derniers
Souvent on peut, dans le remblayage, retirer une partie des bois. C'est ce qui a lieu surtout quand ils ne sont pas trop fortement charges, par suite de la nature de la couronne ou du peu de temps qui s'écoule entre la formation et le remblayage d'un vide. Ainsi l'on pourra retirer phis de bois dans le cas de tailles un peu longues et de remblais se tenant toujours à une faible distance du front de taille que dans celui de recoupes remblayés seulement après leur entier achèvement. La consommation de menu bois dépend souvent de nature des parois ; elle est forte en général quand on forme des prismes de remblai d'une certaine hauteur à côté desquels on vient travailler peu de temps après (méthode par rabatage et méthode verticale) ; il faut alors beaucoup
de garnissages pour les maintenir, surtout quand on a comme remblai du sable ou du gravier. On paye généralement, dans le centre et le sud de la France, les étais of,5o à of,6o le mètre courant. La pose
soit par les piqueurs, soit par les boiseurs, revient à environ if Gu 1r,20 par cadre. Si l'on ne fait pas resservir de vieux bois, la main-d'uvre forme 1/5 à 2/5 .de la dépense totale du boisage. On peut dire qu'on est dans des conditions favorables quand on ne dépense pas par tonne plus de im,5o de bois, ce qui donne o',5o de main-d'oeuvre et environ .of,Go de fournitures. On est encore dans la moyenne quand on consomme 2rn à 2m,5o de bois par tonne, soit of,4o à of,6o de main-d'oeuvre, 'o',75 à 1',25 de fournitures. Les