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DE HOUILLE EN FRANCE.
MÉTHODES D'EXPLOITATION DES COUCHES PUISSANTES
se produire. Par conséquent, les résultats n'ont qu'une valeur comparative. Ils seront augmentés assez fortement clans la pratique. CHAPITRE IV'. PERFECTION DU DÉCOUILLEMENT.
La méthode par foudroyage, quand elle s'applique à une
couche très-dure de 3 mètres de puissance, permet un déhouillement complet (la Mure) ; mais quand il s'agit de couches plus puissantes, d'un charbon sujet à se fissurer et à s'enflammer, l'incendie vient presque toujours interrompre le dépilage. On essaye plus tard de rentrer dans les quartiers où il s'est produit, mais on ne les exploite jamais qu'imparfaitement. On évalue la perte à Montceau à 5o p. too au moins de la masse totale. Les méthodes par remblais donnent théoriquement un déhouillement complet, mais en pratique on ne le réalise pas toujours. Ainsi, lorsqu'on laisse des piliers de protection le long des galeries de roulage, des plans inclinés, etc..., on cherche bien à enlever ces piliers une fois le champ d'exploitation terminé, mais on y trouve le charbon brisé, le toit fendu et très-difficile à soutenir ; l'incendie a une grande tendance à s'y déclarer, et l'on ne peut souvent en retirer qu'une partie. De même, quand on prend un certain nombre de tranches les unes au-dessus des autres, il reste au haut de l'étage, par suite des tassements inégaux qui se produisent alors au mur et au toit, un prisme triangulaire de charbon brisé et irrégulier ; en général, quelle que soit la méthode adoptée pour le reste de l'étage, on enlève ce prisme par une méthode horizontale plus ou moins rudimentaire: dans ces conditions, sous des remblais disloqués, on fait toujours des pertes.
Il est fort difficile de comparer à ce point de vue les diverses méthodes par remblais. Les pertes varient d'un quar-
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tier à l'autre de la même mine ; quand elles sont dues aux feux, ceux-ci se produisent plus ou moins tôt. D'un autre côté, il est rare que l'on puisse obtenir une évaluation des pertes : on ne trouve pas toujours une méthode pratiquée depuis un temps assez long pour qu'il y ait des observations faites à cet égard ; puis on ne se résigne guère à regarder il reste comme définitivement abandonnée une région où de la houille. Je citerai seulement les nombres suivants rabatage du puits à Montceau , dans l'exploitation par prise sous des remblais Sainte-Élisabeth, la tranche étant à la de mauvaise qualité, on perd une croûte de om,5o couronne, et, une fois sur dix, le prisme de 2rn de large qui supporte la galerie supérieure, soit 1 2 p. i oo ; dans l'exploitation par tranches horizontales des puits SainteOn Marie et Sainte-Élisabeth, on estime la perte à 5 p. 100. les mépeut sans doute s'en tenir à ce dernier chiffre pour thodes par remblais appliquées dans de bonnes conditions. On gagne donc pour une couche de 6 à 8-, en les substifoudroyage, au moins 25 p. ioo de la tuant à la. méthode par masse totale.
En général, soit y le prix de vente, a le prix de revient b et b' les sans remblai, r le prix du remblai par tonne, foudroyage et avec remblais, pertes en unités p. 100 par le bénéfice net sera dans un cas
b) (v a);
(ioo
dans l'autre : (
Io°
b') (v
--r),
et il y aura profit à remblayer si l'on a:
100 b' b
b'
<1.) a.
Avec les nombres précédents, si le remblai coûte if par tonne, l'emploi en est avantageux dès que le prix de vente dépasse de plus de 5',8o le prix de revient sans remblai.