Annales des Mines (1873, série 7, volume 4) [Image 98]

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POUVOIR CALORIFIQUE

ET CLASSIFICATION DES HOUILLES.

couche est formée, en proportions presque égales, de houille grasse ordinaire et de fusain minéral,' il en résulte des mélanges qui se comportent d'une façon anormale lorsqu'on les soumet à la distillation. Cette circonstance explique plusieurs des anomalies singulières que l'on ren-

vaporisent', comme nous le verrons, 8 kilogrammes à 8',5o

contre dans les analyses de M. le professeur Stein de Dresde, se rapportant aux bassins houillers de la Saxe. La houille sèche de Louisenthal a donné à MM. ScheUrerKestner et Meunier (pag. 174) 82 15 calories, et la houillelimite du Montceau. 8325 calories. Mais les extrêmes, comme

je l'ai déjà dit, peuvent atteindre 8000 et 85oo calories. Citons encore les expériences:de:vaporisation, entreprises par le docteur Brix à Berlin, en. vue du pouvoir calorifique industriel, et celles dont M. Scheurer-Kestner s'est occupé, concuremment avec ses expériences calorimétriques proprement dites. (Bulletin de la Société de Mulhouse, 1868.)

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à l'état marchand, ou 9 kilogrammes à 9',5o lorsqu'on les suppose sans cendres ni eau. Si l'on voulait passer de ces unités aux calories proprement dites, il suffirait de les multiplier par 64o, chiffre qui représente le nombre de calories absorbées par l'eau, quand on la chauffe depuis o° jusqu'à l'état de vapeur à,n 20 centigrades. Ces résultats s'accordent ,d'ailleurs avec les données fournies par des expériences analogues fort nombreuses, faites par les marines anglaise et française. Ces essais constatent tous-la supériorité des charbons à courte flamme, et, en général, l'accroissement de pouvoir calorifique proportionnellement au coke fourni par la carbonisation. Le pouvoir calorifique industriel des bouilles sèches est, par suite, d'après ce qui précède, les trois quarts du pouvoir calorifique utile des houilles grasses à courte

flamme.

P0 OPOnTION

Mil GINE

d'eau.

mm000'1102 de cendres.

des houilles.

dans la houille par 100.

Marchande.

( Haute-Silé-3,65

6,03

6,23

OBSERVATIONS.

Pure.

kilog.

Houille sèche de la mine Louise sie ) Houille

Polos D'EAU 0°, vaporisée par kilog. de houille brillée.

7,02

Expiiriences docteur Brix. La vapeur s'échappe

à 112° C. à

coke

C'est le même rapport que celui qui existe entre les proportions de coke : 55 à 75, et Go à 80. Ce résultat confirme les 'conclusions déjà tirées des expériences calorimétriques de MM. Scheurer-Kestner et Meunier. 2° 11-gouldlleg grasseS à longue naname, osaaefinzielhonâ à gaz.

fritté

de la mine Gerhardt

(Saarbrück). Houille sèche de la mine Léopold (Silésie supérieure).

Houille sèche de Louisenthal Saarbrück).

Houille sèche du

(Saône-et-Loire). Montceau

5,10

6,84

6,35

7,78

4,10

5,10

6,10

6,72

3,57

12,28

6,00

7,29

4,97

10,28

6,20

7,41

Id.

Expériences do id Scheurer-liestnet Id.

Ainsi les houilles sèches proprement dites ne vaporisent guère plus de G kilogrammes à 6',3o d'eau à la tempéra-

Ce type diffère du précédent par la nature du Coke. Lorsqu'on carbonise ces houilles, les fragments changent de forme et se fondent, ou bien, lorsqu'on opère sur de la poussière, les grains isolés s'agglomèrent en une masse unique plus ou moins poreuse. Entre les deux premiers types se trouvent les charbons-limites, dont le coke est simplement fritté, ou légèrement déformé : ce sont les

ture de 112'; ou 6k7o à 7,5o, lorsqu'on considère les

Sinter-Kohlen des Allemands.

houilles pures et sèches ; tandis que, dans les mêmes circonstances, les lionnes houilles grasses à courte flamme

Les houilles grasses à longue flamme sont encore, en général, dures et tenaces, quoique déjà à un moindre degré