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POUVOIR ekühfiriQUE
ET CLASSIFICATION DES HOUILLES.
que les houilles sèches cassure est plutôt lamelleuse qu'unie ou esquilleuse. La densité des fragments, peu chargés de cendreS:. est généralement comprise entre 3,28 et 1,5o ; le mètre dube en morceaux pèse 700 à 750 kilo-
leur que celui des houilles sèches, on se sert en général, Jpour la fabrication du gaz d'éclairage, des charbons gras à ,longue flamme ; on les désigne quelquefois, par ce motif, commerce, sous le nom de charbons à gaz. Ils pro-
grammes. La couleur est plus noire que celle des char-
uleseut en grand, dans les usines, 240 à 260 litres de gaz par kilogramme de houille, et même en petit, par une calcination plus rapide, jusqu'à.5oo ou 55o litres. On les
bons secs, leur éclat plus vif.
Les houilles de ce type, comme leur nom l'indique, brûlent encore avec flamme 'ét fumée abondantes ; c& sont essi des houilles flambantes, faciles à enflammer, br'ûleit rapidement, ce qui les faifrechercher lorsqu'on a besdiede coups de feu vifs et rapides et non d'une chaleur modérée, uniforme et soutenue. La compbsition itémentaire des houilles grasses à longue flamme est comprise entre les limites suivantes 8. à 85
Carbone Hydrogène.
5,8 à
itt,2 à Io
Oxygène et azote
100
où le rapport :
01-Az
se maintient entre 5 et 2.
La distillation lente donne, d'autre part Coke aggloméré. . 60 à 68 Eau ammoniacale 5à 5 matières volatiles Bitume 15 à 12 40 à 32. Gaz
20 à '7 100
La proportion de gaz est plutôt inférieure à celle que donnent les houilles sèches, mais le gaz est plus éclairant; et comme le coke, à cause de sa consistance, a plus de va» (*) Cette moindre dureté des houilles grasses à longue flamme, par opposition aux houilles dures sèches (splint-coal), est marquée, dans le nord de l'Angleterre, par le nom de cherry-coal (charbon-cerise).
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utilise rarement pour la fabrication du coke métallurgique. D'abord, par le fait de l'abondance des matières volatiles, elles donnent moins de coke que les deux types suivants; puis ce coke est toujours léger, friable et poreux. D'après les expériences de MM. Scheurer-Kestner et Meunier, le pouvoir calorifique des houilles grasses à longue flamme est en moyenne de 85oo à 880o calories. Ainsi le tableau général (page 174) donne, comme chaleur de combustion des trois houilles grasses à longue flamme de Duttweiller, Sultzbach et Von der Ileydt (Saarbrtick), les nombres 8724, 86o5, et 8462 calories. Les houilles grasses à longue flamme sont, en France,
beaucoup plus répandues que les charbons secs. Dans le Pas-de-Calais et la Loire, les couches les plus élevées des deux bassins en sont formées. LeSlcharbons de Commentry et une partie de ceux de Blanzy appartiennent égalemennt
à la catégorie des charbons à gaz. A Mons, en Belgique, on les connaît sous le nom de [tenus gras, tandis qu'on appelle !tenus secs les houilles, moins riches en carbone, dont le coke est à peine fritté. Les bons charbons de Newcastle sont de même des houilles à gaz ; et à Saarbrlick, comme en Silésie, on voit les charbons à gaz succéder aux charbons secs, lorsqu'on passe des couches supérieures aux couches 'moyennes et inférieures du bassin. Je réunis dans le tableau qui suit les analyses d'un certain nombre de houilles grasses à longue flamme.