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CHALEUR ABSORBÉE. AUX TEMPÉRATURES ÉLEVÉES,
PAR LA FONTE, LES LAITIERS ET LES ACIERS.
En tous cas, on peut conclure de ce qui précède que nos expériences calorimétriques, sur la chaleur de fusion des fontes, s'accordent assez bien avec les températures de fusion trouvées par Pouillet. Cherchons, en second lieu, à évaluer les températures que possèdent les fontes à la sortie des hauts-fourneaux. Reprenons, à cet effet, la formule (2) de la page 23o, à savoir :
cifique moyenne de la fonte fondue, correspondant à l'ex-
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C (T t)
L
C' (T' T)
où m0 représente le nombre de calories possédées par les
fontes au moment de la coulée. T la température de fusion de la fonte ; T' la température de la fonte lors de la coulée ; t la température de l'eau du calorimètre à la fin de l'expérience; C et C les chaleurs spécifiques moyennes des fontes solides et-fondues; enfin L la chaleur latente des fontes. L est connu, Observons d'abord que le terme C(T t) calories que posd'après ce qui précède ; c'est le nombre de sèdent les fontes fonques sur le point de se figer. La valeur moyenne de ce terme est, d'après nos expériences, de ultel.,5 pour les fontes grises,
et de
229cal.,7 pour les fontes blanches.
Cr
011
or
T) =
1110
cette hypothèse. Prenons d'abord la fonte blanche de forge de Givors, le
n' 6, qui nous a donné
ni0
= 258 calories.
La formule (3) devient alors 229,7 =
G' 0' = 258
0' =
d'où
et, par suite, r
28 3 0,20
T
=
141%5 + iioo° = 1211tn,5,
valeur qui ne doit pas être fort éloignée de la réalité, quoiqu'elle soit plutôt un peu 'faible. On sait aussi, d'après ce qui précède, que les fontes blanches possèdent en général, lors de leur formation, 270 à 28o calories. Or, si l'on partait de ce dernier chiffre, on trouverait G' 0'.= 280 229°,7
Si nous représentons ce terme par B, nous aurons G' (T'
cès de température 0'. On sait seulement, par les expériences de M. Person, que, dans le cas des métaux, C' est en général un peu supérieur à C, mais que la différence ne semble pas devoir excéder de beaucoup celle qui correspond à la simple élévation de température. Si donc la valeur de C est comprise entre o,17 et o,18 pour les fontes blanches et entre o,18 et 0,19 pour les fontes grises, il n'est pas probable que C' puisse différer beaucoup de 0,20 dans le premier cas et de 0,21 dans le second cas. Voyons, en tout état de cause, à quelles températures on arrive dans
d'où
B,
0' ----, "
(3)
5o'5 0,20
251°,
et
1351';
ce qui est à peu près la température de fusion des aciers ordinaires.
en désignant par 0' l'excès de température sur le point de fusion.
Malheureusement, on ne connaît pas C', la chaleur spé-
D'autre part, la fonte grise des essais n.s 2 et 4 nous a
donné
m0
= 278 calories.
Toi IV, 173.
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