Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
250
PAR LA FONTE, LES LAITIERS ET LES ACIERS.
La formule (5). deviendrait par conséquent, dans ce cas
1559°,5 pour la température de cette fonte à 278 calories, on aurait pour l'acier Bessemer 15oo à 151o°. D'un autre côté, puisque l'expérience n° 54 nous a donné, pour l'acier fondu ordinaire, 299 calories, tandis que la fonte à allure très-chaude peut tenir jusqu'à 5oo calories, prise dans l'ouvrage des hauts-fourneaux , on voit que la température, dans cette partie de l'appareil, ne saurait différer beaucoup de celle d'un four de fusion pour acier.
o' = 178
= 57;caL,5,
--53.5 0,21
d'où
et, par suite, T' =-- 0'
T
159%5 + 1200 = 1359°,5.
Lorsque enfin les fontes grises possèdent 5oo calories, ce qui est le cas des allures très-chaudes, on trouve O'
d'où
et
251
CHALEUR ABSORBÉE, AUX TEMPÉRATURES ÉLEVÉES,
3oo 0'
9.1111,5
55 5 0,21
= 2611°;
= 264 ± 1200 = th6e,
chiffre plutôt un peu faible, puisque le fer doux fond vers 5oo. d'après Pouillet, et qu'une barre de fer, plongée dans l'ouvrage d'un haut-fourneau, est rapidement fondue. La valeur réelle de C' serait donc plutôt un peu inférieure à 0,21. Il ne nous est pas possible, pour le moment, de vérifier les températures de fusion de l'acier ; nous remarquerons seulement que comme la chaleur spécifique de l'acier est un peu plus faible que celle des fontes, on peut approxi-
mativement apprécier l'excès de température de l'acier fondu sur la fonte. L'expérience n° 52 nous a donné, pour l'acier Bessemer à Terre-Noire, 5o8 calories, lorsque, d'autre part, la fonte, prise dans la même usine au moment où on la coulait dans l'appareil Bessemer, n'a donné que 278 calories (expérience n° 4). L'excès de chaleur, communiqué au métal par l'affinage, est, par suite, de 5o calories, ce qui conduirait à une différence de température de 15o°, en admettant o;20 pour la chaleur spécifique de l'acier en fusion, au lieu des 0,21 admis pour la fonte grise. Or, comme nous venons de trouver
Enfin, en ce qui concerne les laitiers, cherchons à apprécier leur chaleur spécifique moyenne aux températures élevées.
On admet généralement que la chaleur spécifique de l'argile et des silicates est de 0,21 à la température ordinaire; .mais cet élément doit croître avec la température, comme dans le cas des métaux. L'expérience n° Si m'a donné pour une brique réfractaire, chauffée jusqu'à la température de fusion des fontes blanches, 287 calories. En prenant 110o° pour cette température, on aurait pour la chaleur spécifique moyenne de l'argile, entre o et 1 100°, 287 oo
= 0,26.
Le laitier de Swartnâss, n° 26, chauffe au four à gaz jusqu'à faible ramollissement, a donné 540 calories. C'est une température d'environ 12oo°. On aurait donc pour la chaleur spéci
moyenne
540fique
= 0,28 (5).
)200
(*) Ce chiffre diffère peu des résultats trouvés par le D' Schintz,
dans ses recherches sur les hauts-fourneaux. Comme moyenne de quatre laitiers, il donne, pour la chaleur spécifique vers ioo°, 0,1477, et comme accroissement par chaque 100", 0,oi.i45, ce qui
0,oti.115 = 0,2736, conduit, pour ,200°, au nombre 0,1477 .4chiffre qui doit rester un peu au-dessous de la réalité, à cause du ram-ollissement des laitiers vers 1200".