Annales des Mines (1873, série 7, volume 4) [Image 277]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

REVUE DE GÉOLOGIE. 548 de'Thorizon des spatangues, sont considérés au contraire, _Rar calcaires M. Dieu laf atti.:(i) comme aliPartenant'

OftID ati aTiaa

marneux à.Ancyloceras du néoemnien moyen."

Terrain néocomien du Bighi. D'après M. Kauf mann (2), ler

suivantes :lui

terrain néocomien du Righi comprend, de haut'efirbàe,IeS'asSiSee Cl

1" Couches à serpules, calcaires grieuvec Sertinla pilatana ; 2° Schistes gris et calcaires, couches noduleuses, avec Ostrea Couloni, Nautilus Requienianus liolaster Lhardyi , Toxaster Brunneri ; 5°, Couches d'Altmann avec Ostrea Couloni. 4° Calcaire siliceux avec Echinospatangus éordilWrinis et Holaster

intermedius. Dans la même, localité, l'étage urgo-aptien ,comprend deux assises de calcaire à Caprotina ammonia, séparées par une couche à orbitolites.'avec Terebratula. tamarindus,,Pygaulus Desmoulins0 Orbitulina lenticularis.

.

TERRAINS.

,

11,ti

contemporains qu qpôt lacc9p4g la plupart des éléments" de ce gisement, nodules. et foesileeroulés, proviennent du remaniement d'une formation antérieure. M. Fi s h er a remarqué que des polypiers,transfortnés,euphosphorite laissent voir sous le microSCOPe des spicules et une structure qui les rapprochent dès alcyonaires. Or les nodules ordinaires, réduits en plaques minces, offrent aussi des spicules -Aemhlables, et parfois une structuré réticulée. L'auteur, est donc, porté à croire que la phosphorite, tenue ett,dissolution, dans l'eatàqa, faveundeAlacide carbonique; à' été précipitée par la matière organique. Telle est aussi la conclusion de M. S ol las (0, avec cette différene,e.:que l'auteur' considère les-spicules comme appartenant à des éponges plutôt qu'à des alcyonaires. M. Sol las (2) a même cherché à prouver que tous les nodules coprolithiques du grès vert supérieur ,étaient originairement des spongiaires appartenant aux genres,Rhubdospongiai,Bonneyia,Acanthopora, Polycantha, Retia, Ulospongia. En dissolvant des coprolithes dans l'acide, il a obtenu comme résidu des spicules siliceux de forme bien déterminée,

Flore wealdienne de IbAllenagne. Wapph$ M. Schenk (3)a la flore wealdienne du nord de l'Allemagne, à l'exception 'd'une seule espèce, Spirangium Jugleri, appartient aux deux groupes des cryptogames,vasculaires et des gymnospermes. Les dicotylédones font défaut, et larpresence,desonocotylédones,nest nulle.

associée aux Polycistiriaet Haliomma. M. Sollas a également reconnu dans les grains verts de la craie glauconieuse de Cambridge, tantôt des fragments de nodules phosphatés, tantôt des moules de foraminifères, principalement l'espèce Bulimina. il y n aussi des Lituola, Rotalina, Globigerina, etc.

avec l'étage rhétien pour finir avec la craie inférieure clans les couches de Wernsdorf. Le climat devait alors être tropical et la grande ressemblance des divers gisements conduit à penser que

établi quatre divisions dans la craie blanche du Hainaut. Cet étage,

merit hors de doute. Les fougères ressemblent beaucoup à celles du lias et l'ensemble de la végétation wealdienne appartient à cette flore qui commence

la végétation de cette époque était assez uniforme.

compris entre la craie glauconifère, d'une part, et la craie de Ciply, d'autre part, forme un ensemble assez difficile à diviser. Cependant les auteurs ont,réussi à y distinguer les horizons suivants, de haut en bas 1° Craie de Spiennes. Craie blanche, rude au toucher, contenant

TERRAIN CRÉTACÉ SUPÉRIEUR( '

Craie blanche du Hainaut. MM. Cornet et Briart (3) ont

de gros silex, épaisse de plus de 160 mètres, avec Baculites Faujasi,

(7 917

Origine des nodules phosphatés du grés vert. Un lit de nodules phosphatés est exploité, à la base de la craie, dans le comté de Cambridge. D'après M. O. Fisher (4), à part quelques fossiles

Belemnitella mucronata, Terebratulina striata, Granja antique, Nodosaria Zippei, Bulimina variabilis, Ananchytes ovata , Cardiaster granulosus.

2° Craie de Nouvelles c2mètres. Craie très-pure et très--

tendre, avec Belemnitella mucronata, Ostrea vesicularis, Rhyncho-

(I) Bull. Soc. géol., XXIX, 17. Revue géologique suis,e, III, 51.

Fossile fora der norddeutschen Trealdenformation, 1871; 972.

Jahrb., 1872; 775. Geol. Society, 22 mai 1872. - Geol. Nay., IX, 331.

.Neues

(i) Geol. Society, 22 mai 1872. Geol. Society, 18 déCelnbre 1872. Académie royale de Belgique. Mémoires couronnés, XXXV, 1870.

TOME IV, 1873.