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REVUE DE GÉOLOGIE. 550 nella octoplicata, Magas pumilus, Ananchytes ovata. Au sommet, on observe un conglotnérat à nodules phosphatés. 3' Craie d'Obourg (variant entre 30 et 16. mètres). Craie d'un blanc grisâtre, souvent sans silex, divisée par un conglomérat en deux portions inégales, dont l'inférieure pourrait s'appeler craie de Strepy; ses fossiles sont Belernnitella nuadrata, B. mucronata, Ostrea vesicularis, Pecten cretosus, Ananchytes gibba, A. co-
TERRAINS.
Craie glauconieuse el craie marneuse de la Provence.
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M. Hé-
bert (r) a indiqué la composition de la craie glauconieuse à La Redoute et à Escragnolles. Dans la première de ces localités, l'étage a 130 mètres de puissance et se divise en deux assises. L'assise inférieure, épaisse de 25 mètres, est formée de grès et de sable; à la base elle renferme les principaux fossiles de Rouen (Ammonites Mantelli, Pecten asper, Holaster subglobosus, Pseudo-
noïdea, Cardiaster Heberti. 4° Craie de Saint-Vaast (de 20 à 60 mètres), sans silex dais le haut, avec fossiles rares. Ostrea sulcata, Inoceramus, grands
diadema variolare, etc.), associés avec l'Orbitolites concava. Au
spongiaires.
Mans.
Coupe de la craie du cap Blanc-Nez.
M. Chelloneix (r) a
donné la coupe complète du terrain crétacé supérieur du cap BlancNez. L'auteur y a reconnu, de haut en bas, les étages suivants 7. Craie blanche à Micraster breviporus, avec Spondylus spinosus, Ilolaster planus, etc. 6. Zone de l'Inoceramus Brongniarti, avec Terebratulina gra-
ais, T. Campaniensis, T. striata (8 à ro mètres). 5. Zone de l'Inoceramus labiatus (ho mètres), avec Ammonites Woolgari, A. peramplus, A. rusticus, etc. h. Zone du Belemnites plenns, très-peu épaisse. 3. Zone de l'Ammonites cenomanensis (l40 mètres), avec Amm,
rotomagensis, Nautilus pseudoelegans, Holaster subglobosus, Rhynchonella Cuvieri, etc. 2. Zone de l'Ammonites varians (ho mètres), avec Amm. rotomagensis, A. Mantelli, Turrilites tuberculatus, Ostrea carinata, Inoceramus haus, flolaster carinatus. 1. Zone de la Terebratula biplicata (im,50), avec Ammonites varians, Ostrea carinata, Discoïdea subuculus,
Craie blanche à céphalopodes en.Normandie. M. Bucaille (2)
sommet s'observe la faune de la zone à Pygaster truncatus et Anorthopygus orbicularis, représentant les grès de la gare du L'assise supérieure est formée par les calcaires à Ichthyosarcolites, avec Caprinella triangularis, Caprina adversa, Caprotina lvigata, Sphrulites Sharpei, Orbitolites conica, etc.
A Escragnolles, la craie de Ronen proprement dite a près de 15o mètres, dont ro5 mètres pour les argiles inférieures et les couches à Ostrea ve.qculosa. Quant aux calcaires à Ichthyosarcolites, ils font défaut et sont représentés par des calcaires à Ostrea columba.
Relativement à la craie marneuse, M. Hébert fait observer que les grès d'Uchaux reposent sur des calcaires à Radiolites cornupastoris, lesquels recouvrent les marnes à Hemiaster Verneuili, Ammonites Rochebruni, A. nodosoïdes. Or, en Touraine, c'est audessus du tuffeau qu'on a rencontré le Radiolites cornupastoris. M. Hébert pense donc que le niveau d'Uchaux manque en Touraine, et que le tuffeau de cette région appartient encore à la zone de l'Inoceramus labiatus. Couches rouges de Fribourg. M. Gilli ér on (2) a constaté la présence, dans le canton de Fribourg, de couches rouges appar-
tenant au terrain crétacé supérieur. Les oursins qu'on y ren-
a signalé sur divers points des départements de l'Eure et de la Seine-Inférieure, la couche fossilifère reconnue pour la première fois par M. Héb er t, aux Andelys, à la base de la craie blanche.
contre appartiennent, d'après M. D es or , aux genres Micraster et Cardiaster. On y trouve aussi des dents de poissons, notamment
On l'observe au Mesnil-sous-Jurniéges, au Lendin, à la côte de BonSecours, à Gournay, près Barfleur, à Neufchâtel-en-Bray. Les
Céphalopodes de la craie de Bohême. M. Fritsch (5) a publié la description des céphalopodes de la craie de Bohème,
fossiles de cette couche sont les Nautilus lvigatus, Ammonites Prosperianus, Baculites baculoïdes, Scaphites compressus, Mi-
de Carcharodon.
travail commencé en commun avec feu M. Sc hl o enb ach. Les espèces décrites sont au nombre de 54, réparties en trois zones
craster breviporus, Holaster planus. Bull. Soc. géol. [2], XXIX, 437. Bull. de la Société géologique de iVormandie, 1, 16.
--(1) Bull. Soc. géol. [2], XXIX, 397. Revue géologique suisse, 11I, 53. Cephalopoden der bùhmischen lireide formation. Prag, 1872.