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EFFONDREMENT DE LA MINE DE, SEL (GEMME
DE VARAINGÉVILLE-SAINT-NICOLAS (MEURTHE-ET-MOSELLE). 615
PUISSANCE
Profs,
NATtnt DES COUGUES.
des
deur.
mètres 79,60 84,05 85,75
87,05 101,20
109,76 , 122,26 127,16 133,96 139,96 145,90 166,96
intervalles,
Marne, calcaire dolomitique et gypse. .
.
.
des couches de sel.
mètres.
mètres. 79,60
3,30
Ire couche de sel. Marne.
1,15
Marne.
0,10
Marne.
0,80
1,60
a' couche de sel. 3' couche de sel.
0,50 12,50
4' couche de sel.
1,65
Marne se' couche de sel
7,20
Argile salifère. 6` couche de sel. Argile salifère. 7e couche de sel. Marne et sel se couche de sel Marne et sel. 9° couche de sel (y compris l',10 de marne). Marne rouge. 10e couche de sel Marne grise
1,16 9,00 3,50
1,70 3,90
3,10
3,00
3,45
2,15
3,00
3,00
11e couche desel (y compris O.,85 de marne). , Marne.
21,00
n
Les couches, très-régulières, ont une inclinaison géné-
rale de 1000 - vers le nord magnétique. A 25 et 4o mètres de profondeur, on rencontra, entre des
Pendandongtemps, ces eaux ont été recueillies dans des bassins :cimentés, qu'on avait , établis mi peu au-dessous de leurs points d'émergence et d'où on les épuisait, .5, l'aide de pompes; depuis 1861, on les faisait descendre dans la mine,
,.où on les utilisait pour les besoins de l'exploitation. Leur affluence, ,de plus en -plus considérable, avait -fini par inquiéter les ingénieurs, qui lès soupçonnaient de produire dans les couches de gypse, par leur action dissolvante, des vides pouvant provoquer des affaissements de terrain en des points même éloignés : le danger principal, on le verra, était ailleurs. Quoi qu'il en soit, on s'était décidé à cuveler le puits, pour fermer toute issue aux eaux des niveaux de 25 et 4o mètres, et s'opposer à l'agrandissement des vides souterrains dont on présumait l'existence. Le cuvelage, commencé en juillet 1875, n'était pas encore terminé quand est survenue la catastrophe qui a détruit les travaux. Au delà de 4o mètres de profondeur, on ne rencontra plus aucune venue d'eau dans le follement du puits. On s'arrêta quand on eut traversé la 1 couche de sel, qui a 21 mètres de puissance, et l'exploitation fut ouverte sur la partie inférieure de ,cette couche. Dans ce gisement, « le sel
couches de marne et de gypse, des sources d'eau douce, dont le débit, très-faible à l'origine, augmenta de jour en jour, suivant une progression rapide, comme le montrent
est divisé en assises très-régulières, de quelques centi-
les chiffres ci-dessous, provenant des jaugeages exécutés à différentes époques sur ces venues d'eau.
et qui sont séparées par de petites veines très-minces de marne. Les assises ont l'indlinaison même de la couche et se poursuivent, presque sans solution de continuité, dans toute l'étendue des exploitations. Le sel gemme forme des masses absolument compactes, composées de cristaux ne laissant -pas le moindre vide entre eux et enchevêtrés en tous sens. M. Levallois a donné une idée très-nette de la texture de cette roche, en disant qu'un morceau de sel poli présente l'apparence d'une .feuille de moiré métallique. Les dimensions des lames .ne dépassent pas ordinairement 1 centimètre.; elles atteignent quelquefois 45 centimètres
DÉBIT PAU 24 HEURES. DATE DU JAUGEAGE.
Niveau de 25. -.3 0
1855 1863
175 200
24 novembre 1866 8 mai 1870
208 233
13 mai 1871 15 mai 1872
15 mars
2 16
196
1873
a6 juillet -
15 octobre - .
187
7 août
.
.
.
non observé. id.
Niveau de 40.. »
10'3 15
77 104 138 207 997 354 500
mètres de puissance, qui Se distinguent l'une de l'autre, par la nuance plus ou moins grise ou plus ou moins blanche,