Description minéralogique et géologique du Var et des autres parties de la Provence avec application de la géologie à l’agriculture au gisement des sources et des cours d’eau par le comte H. de Villeneuve-Flavosc, ingénieur en chef des mines.- Paris : Victor Dalmont, 1856. 532 p., 22 cm. [Image 223]

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CRAIE SUPFRIEURE .

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-que l'on aperçoit au Val-de-Roure, et qui ont été signalés comme des couches de lignite ; mais la partie terreuse s'élevant à plus de 50 pour 100 , jamais on ne pourra les utiliser un peu en grand comme combustibles. Lorsqu'il est bien complet, le système du nord ou le système alpin est beaucoup plus puissant : c'est encore un phénomène pareil à celui que nous ont montré les épaisseurs du terrain jurassique des divers types . Ainsi, la remarquable variété des terrains calcaires secondaires se ramène complètement à des lois uniformes, et ces lois démontrent, en résumé , l'influence toujours plus marquée des débris des roches formant les points de départ des eaux affluant dans les grands bassins . Cette influence s'est toujours plus prononcée, au fur et à mesure de l'accroissement des continents, et elle se montrera plus fortement empreinte dans les terrains tertiaires. Sous le rapport chimique, les terrains crétacés du Var paraissent offrir la réunion de détritus des terrains préexistants avec la continuation du dépôt de carbonate de chaux qui a déjà produit les calcaires conchyliens etjurassiques. La quantité de carbonate de chaux , ainsi précipitée dans les terrains crétacés , peut ètre évaluée pour le sudouest du Var de la manière suivante : Terrain néocomien . grès vert craie craie supérieure .

90 centièmes, soit . 50 — — 90 95

Calcaires antérieurs ont produit

582 mètres , 420 — 216 — 81 — 1299 mètres ; 1520 —

Total du carbonate de chaux secondaire . . 2819 mètres.

Ce chiffre, mis en regard des 5433 mètres de silicate 13