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TERRAIN TERTIAIRE SUPÉRIEUR .
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fines , et une quantité suffisante de ciment n'a pu tes agglutiner ; tes cailloux diluviens forment donc rarement de véritables poudingues, il sont ou incohérents ou faiblement empâtés. La mobilité des cailloux diluviens est donc un de leurs caractères généraux qui sert aussi à les distinguer des produits de la période précédente. Lorsque les cailloux diluviens ne sont pas les produits caillouteux de la période précédente remaniés, ils sont remarquables par leurs formes plus anguleuses. Sur les coteaux parcourus par les eaux diluviennes , on trouve toujours des blocs détachés qui , souvent, ont été transportés de fort loin ; ce sont là encore d'autres témoins du cataclysme diluvien. Sur tous les coteaux bien garnis de terre végétale , on trouve ainsi , au-dessous de la couche de terre peu ou moins épaisse, des blocs épars anguleux. Après cette grande furie des eaux qui leur a fait marquer de leur courant les plus hautes berges des vallées, sont venues d'autres débâcles moindres qui ont creusé des berges inférieures ; alors des graviers plus fins se sont déposés et ont alterné avec des masses d'argile . Ainsi s'est formé le sous-sol de nos vallées. D'abord inférieurement des amas de gros cailloux , puis des argiles alternant avec des graviers qui démontrent les dernières périodes des fluctuations des eaux et qui se confondent insensiblement avec les dépôts actuels. Tous ces matériaux de transport suivent d'ailleurs exactement le contour des vallées actuelles et offrent un mélange des débris de tous leurs bassins étagés les uns au-dessus des autres. Sur les bords du Var, du Verdon et de la Durance les phénomènes que nous venons de décrire sont plus faciles à observer qu'ailleurs .
