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TERRAINS QUATERNAIRES .
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ment caractérisé . Dans le Dauphiné, il se divise assez habituellement en deux assises . La plus basse, très-puissante , est composée de cailloux exclusivement quartzeux, disséminés dans un sable siliceux où l'oxyde de fer est abondant ; ses caractères sont par conséquent exactement les mêmes que dans le département de Vaucluse . La seconde assise est une couche argilo-sableuse qui rappelle le lehm, mais dont l'âge est bien différent. La superposition de ce diluvium sur celui des vallées à cailloux rayés et à gros blocs anguleux est manifeste dans beaucoup de lieux, surtout aux environs de Lyon et sur le flanc des coteaux qui bordent à droite et à gauche la vallée de la Côte-Saint-André. Il résulte de la digression précédente que les matières de transport, qui bordent le Rhône sur le territoire de Vaucluse, n'appartiennent nullement à ce département sous le rapport de l'origine . Ces matières ont été charriées par des courants dont il faut placer le point de départ dans les régions alpines les plus élevées ; elles n'ont fait que traverser la Provence en se rendant à la mer. Les dépôts diluviens qui nous restent à décrire sont au contraire pour la plupart des formations locales.
Dépôts diluviens des affluents du Rhône.
Une rivière, et les cours d'eau secondaires qui se jet- cciicralit . tent dans son sein, forment dans leur ensemble un système hydraulique dont les diverses parties sont dans une étroite et mutuelle dépendance . Ainsi, le lit d'un
