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TERRAINS QUATERNAIRES .
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solution de continuité àt celui de la plaine de Sainte–Cécile . La seconde nappe ne dépasse que de 30 ou 40 mètres le niveau de la précédente . On la voit clairement près de Tulette, oit elle couvre le plateau sur lequel monte la route de Visan ; de lit elle s'étend au nord–est jusqu 'aux environs de Vinsobres . La troisième zone caillouteuse, beaucoup plus élevée que les deux premières, couronne le sommet des collines ; elle forme entre Visan et Yenterol une bande plus ou moins large, continue, dont la hauteur moyenne au–dessus de la plaine doit approcher de 150 mètres (environ 350 mètres au-dessus du niveau de la mer) . Il n'y a pas entre les trois nappes caillouteuses que nous venons d'indiquer des limites bien tranchées . Loin de lit, elles sont liées les unes aux autres par des lambeaux caillouteux intermédiaires . Ainsi, il en est du diluvium des plateaux comme de celui des terrasses : on doit le considérer comme un groupe de dé-. pôts qui ne sont pas tous rigoureusement du même âgo géologique. En étudiant les divers diluvium de l'Aigues, entre Nyons et Vinsobres, nous avons trouvé que presque par– tout ils renfermaient les roches suivantes : 1° Des calcaires blonds ou jaunâtres, sublamellaires, quelquefois pénétrés de silex . On en distingue plusieurs variétés qui proviennent évidemment du terrain crétacé, principalement des marnes â Ancyloceras. 20 Des silex blonds, ou légèrement rougeâtres . Ils sont en général peu nombreux, mais leur présence est constante. 3° Des calcaires d'une compacité de pierre lithogra–
