Description géologique du département du Vaucluse suivie d’une notice sur ces mines et ses carrières, avec deux planches de coupes géologiques par Scipion Gras, ingénieur des mines.- Paris : Savy, 1862. 440 p. + 2 planches, 23 cm. [Image 259]

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TERRAINS QUATERNAIRES.

phique et d'un gris plus ou moins clair . Ils appartiennent certainement au terrain jurassique. 4° Des grès quartzeux ferrugineux, semblables à ceux qu'il n'est pas rare de rencontrer dans le grès vert inférieur. La proportion relative de ces divers cailloux varie beaucoup d'un lieu à un autre . Pris dans leur ensemble, ils représentent les parties les plus dures des couches crétacées et jurassiques dont sont formées les montagnes où l'Algues prend sa source . Quelques-uns sont bien arrondis ; d'autres présentent des arêtes à peine émoussées, ce qui tient évidemment à la distance plus ou moins grande qu'ils ont parcourue . Leur volume est extrêmement variable et dépasse quelquefois celui de la tête . Il nous a semblé qu'en général les plus gros étaient ceux qui se trouvaient sur les points les plus élevés. Plateau sur la gauche de l'algues .

Le diluvium qui couvre le sommet des collines situées sur la droite de l'Aigues a son prolongement sur la rive gauche, où il atteint également une altitude considérable. Ce n'est pas sans étonnement qu'après avoir observé des cailloux roulés un peu au-dessus du fond de la vallée, à Villedieu, à Buisson et à Saint-Roman-de-Malegarde, on les retrouve à 450 ou 180 mètres plus haut, sur le vaste plateau de mollasse qui sépare le bassin de l'Aigues de celui de l'0uvèze . Ils forment entre Cairanne et Mirabel une nappe fort large et irrégulièrement découpée , qui se prolonge en s'abaissant jusque près de Saint-Romain, à 4 kilomètres nord-est de Vaison . Sous le rapport de la grosseur et de la nature minéralogique,